Cet exposé est un commentaire de document qui traite du catharisme. Le texte étudié est tiré des histoires albigeoises de Pierre de Vaux de Cernay. Ce commentaire traite tout d'abord du dogme cathare en expliquant comment il diffère du dogme chrétien et ensuite aborde les pratiques religieuses. Il analyse l'église cathare ainsi que sa composition
[...] Les tenants du catharisme ne croient pas au dogme chrétien de la Trinité. Ils récusent en grande partie l'Ancien Testament, oeuvre du diable, ils attribuaient au dieu mauvais l'Ancien Testament» ligne 4-5 tout comme Abraham, Moïse ou encore Jean-Baptiste. Du nouveau testament, ils apprécient particulièrement l'évangile de jean Ils attribuaient au dieu bon le Nouveau Testament» ligne 4-5. Le fondement de cette église et sa propre certitude d'avoir reçu du Christ le pouvoir de lier et déliés ; elle remet les péchée par le sacrement du baptême spirituel par imposition des mains héritées de la Pentecôte, seul sacrement selon elle fondée en écriture, c'est-à-dire tirant son origine du nouveau testament et non d'une invention de la papauté, des pères de l'église ou des conciles. [...]
[...] Mais quand il a voulu revenir, le pont avait disparu. Puis a été reconstruit peu après . À son tour l'ami lui raconte ce qu'il a observé pendant qu'il le regardait dormir : un lézard est sorti de sa bouche, a passé le ruisseau sur une branche, a pénétré dans le crâne d'un âne mort, etc. (registre d'inquisition de l'évêque Fournier, III,p.152). Annexe 2 : Un très mauvais homme, un meurtrier, était entré, après sa mort, dans le corps d'un boeuf que son maître traité fort durement. [...]
[...] Paris, éditions Jean de Bonnot Sur Charles Schmidt par rapport aux cathares, cf. M. JAS, L'orthodoxie protestante, le rêve albigeois, Schmidt et Peyrat dans Le catharisme : l'édifice imaginaire. Delaruelle, Le Catharisme en Languedoc vers 1200 : une enquête ; Annales du midi, t.72, pp. 149-167 Ce qui suffit à écarter l'argument souvent avancé contre les cathares et les manichéens : que si les deux principes étaient égaux, ils s'annuleraient, l'un l'autre, et qu'ainsi il n'y aurait dans le monde ni bien ni mal, ni rien du tout. R. [...]
[...] Il condamne l'Eglise romaine et sa hiérarchie au prétexte qu'ils ne respectent pas les idéaux du Christ. Les cathares se considèrent comme les seuls vrais disciples des apôtres, pratiquant comme eux la pauvreté absolue et travaillant de leurs mains pour vivre. C'est une église purement spirituelle. Administré par un évêque, ils ont des femmes parmi eux jusque dans les rangs de leur clergé, et prétendent constituer la vraie église du Christ et des apôtres, par opposition à l'église romaine pour eux pervertis. [...]
[...] Ils sont astreints au travail manuel pour vivre, ce qui leur donne un avantage considérable pour leur prédication, en les maintenant au contact de la population qu'ils vont chercher à convertir. Cela leur rapporte également, tout simplement, l'argent du produit de leur travail, argent qui leur permettra par exemple de se déplacer et, avec les dons et les legs, de créer les conditions de l'existence d'une hiérarchie. Par contre la pauvreté personnelle est prescrite. Se rapprochant des premiers chrétiens, les cathares croyaient que le salut passait par une vie de religion. [...]
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