Capitulaire saxon de 785, Charlemagne, christianisation de la Saxe, Eglise, conversion religieuse
« Défendre partout au-dehors l'Eglise du Christ contre les attaques des païens et les ravages des infidèles et veiller au-dedans à faire reconnaître la foi catholique » est la raison qu'invoque Charlemagne pour ses conquêtes. Ce document est un acte législatif intitulé « De Partibus Saxionae » plus communément appelé capitulaire. Les capitulaires sont les successeurs des textes législatifs romains appelés décret, édit, précepte. Les capitulaires sont placés sous l'autorité du souverain qui en est l'auteur théorique, en l'occurrence Charlemagne (771-814). Le titre vient du fait que les articles de lois sont classés par chapitres (capitula). Ce sont des lois à exécuter pour elles-mêmes ou des règlements administratifs. La nature de ces lois est précisée dans chaque capitulaire : les uns sont des additifs au code des peuples, d'autres sont adressés aux missi dominici. Ces textes sont préparés par un conseil de grands fonctionnaires laïcs et ecclésiastiques avec l'aide de jurisconsultes. Ils sont ensuite présentés au plaid général rassemblant les ducs, comtes, évêques, abbés et hommes libres en général. Ce texte a été rédigé en l'an 785 près de Paderborn ou l'assemblée générale a été convoquée. Mais, puisque « De Partibus Saxoniae » concernait davantage le dogme, les questions étaient davantage posées aux ecclésiastiques. Les destinataires de ce Capitulaire sont doubles, il s'adresse aux agents du Roi, mais avant tous à la population saxonne.
[...] Elle se replonge dans le culte des idoles, détruit et brûle les églises. Tout est à recommencer. Il faut attendre l'année 797, ou le troisième capitulaire saxon est promulgué, beaucoup plus pacifique, mais la soumission définitive n'est vraiment atteinte qu'en 804. Bibliographie : C. Bonnet & C. Descatoire, Les Carolingiens et l'Église : VIIIe-Xe siècle, Ophrys, Paris H-X. [...]
[...] Les capitulaires sont les successeurs des textes législatifs romains appelés décret, édit, précepte. Les capitulaires sont placés sous l'autorité du souverain qui en est l'auteur théorique, en l'occurrence Charlemagne (771-814). Le titre vient du fait que les articles de lois sont classés par chapitres (capitula). Ce sont des lois à exécuter pour elles-mêmes ou des règlements administratifs. La nature de ces lois est précisée dans chaque capitulaire : les uns sont des additifs au code des peuples, d'autres sont adressés aux missi dominici. [...]
[...] Le roi carolingien, devant mettre en place une Dilatio Christianitatis et un Dilatio Regum Ainsi les rois carolingiens pouvaient-ils adresser leurs actes solennels à tous les fidèles de Dieu qui sont aussi les nôtres Ce texte a donc une valeur tout à fait particulière pour comprendre la ténacité du Roi Franc pour la propagation du Christianisme et la pacification de son royaume. Mais, ce capitulaire n'a pas d'effet, hormis un seul : la conversion du chef saxons Widukind en 785. Puisque huit ans plus tard (793) la Saxe se rebelle. [...]
[...] Les destinataires de ce Capitulaire sont doubles, il s'adresse aux agents du Roi, mais avant tous à la population saxonne. En effet, Charles Ier dit Charlemagne devient l'unique Roi des francs seulement après la mort de son frère Carloman en décembre 771, ce qui lui permit de réunir entre ses mains la totalité des territoires de l'héritage paternel, et donc de renforcer la cohésion du royaume transmis par Pépin le bref. Mais, l'agrandissement du royaume a pour effet d'accentuer les particularismes régionales, et de fomenter des révoltes (Aquitaine, Bavière et Saxe). [...]
[...] Le roi excédé réplique avec la décapitation de 4500 otages à Verden. Charlemagne va donc se décider à modifier sa politique et à préparer un plan de pénétration progressive, afin d'éviter d'éternels recommencements. C'est en 785, que Charlemagne met en place une série de mesures draconiennes visant à prévenir toute nouvelle défection. Le terrible capitulaire De Partibus Saxonne est promulgué pour implanter en Saxe la civilisation franque et la religion chrétienne sous menace de mort tout en édictant les peines afflictives et pécuniaires prévu à cet égard. [...]
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