L'évêque Avit de Vienne (450-525) est considéré comme un saint catholique et orthodoxe. Il se retire dans un monastère et en 490 succède à son père comme évêque de Vienne. Il était alors considéré comme un excellent diplomate, orateur et écrivain.
Il a notamment écrit une lettre au roi Clovis qui semble le féliciter de son baptême au moment où l'Église catholique s'affaiblissait.
Face aux invasions, la seule institution ayant gardé une certaine culture romaine et une certaine structure organisée était l'Église catholique. Cependant, même en essayant de faire face aux barbares, ils comprennent petit à petit que l'Église risque de disparaître et cherche donc un nouveau chef politique et militaire capable de les protéger. Clovis va représenter l'espoir d'un nouvel allié pour l'Église, et donc comme protecteur.
[...] On peut donc comprendre qu'après s'être fait baptiser Clovis va recevoir une image d'allier et par conséquent avoir la sympathie du peuple romain qui va le soutenir dans ses conquêtes. ( Soyons donc au nombre de ceux qui en foule célèbrent la naissance de Notre Seigneur : par là, l'évêque de Vienne montre bien qu'il y a un nombre important de personnes dans la population romaine qui ont la religion chrétienne. Ainsi, on voit se dessiner un probable intérêt de Clovis de se convertir au christianisme : cette foule soutiendra probablement Clovis étant donné qu'ils partageront la même religion. [...]
[...] Le baptême de Clovis : quels intérêts pour le nouveau roi Franc ? L'évêque Avit de Vienne (450-525) est considéré comme un saint catholique et orthodoxe. Il se retire dans un monastère et en 490 succède à son père comme évêque de Vienne. Il était alors considéré comme un excellent diplomate, orateur et écrivain. Il a notamment écrit une lettre au roi Clovis qui semble le féliciter de son baptême au moment où l'Église catholique s'affaiblissait. Face aux invasions, la seule institution ayant gardé une certaine culture romaine et une certaine structure organisée était l'Église catholique. [...]
[...] Clovis va représenter l'espoir d'un nouvel allié pour l'Église, et donc comme protecteur. Clovis (446- ) succède à son père, Childéric, qui avait compris l'importance d'entretenir de bonne relation avec l'Église catholique, et hérite à l'âge de quinze ans un petit royaume qu'il cherchera rapidement à étendre en imposant son pouvoir tant par la diplomatie que par la force. Il se mariera en 493 avec Clotilde, princesse burgonde et catholique. Sous son influence et celle des évêques Avit et Rémi, il se fera baptiser la nuit de Noël vers 499. [...]
[...] ( Par ailleurs, Clovis est également reconnu par les peuples barbares qui le soutiennent grâce notamment à ses victoires militaires. On peut donc dire que par la reconnaissance du peuple gallo-romain et des barbares, on va vers une unification de la Gaule. Vers l'unification de la Gaule ( Après s'être fait baptiser, Clovis va continuer sa campagne de conquête. A ce même moment les Wisigoths qui occupe le sud-ouest de l'Empire sont ariens qui est considéré comme une hérésie chrétienne par le fait qu'ils ne reconnaissent pas le caractère divin du Christ. [...]
[...] ( Ainsi, on voit bien que dans ce texte, Clovis reçoit un éloge de l'Église qui semble le féliciter d'avoir accepté d'être baptisé. Cet éloge va notamment passer par un soutien de celle-ci, mais l'évêque Avit de Vienne rappelle à Clovis qu'il représente également un allié de l'Église et qu'il doit donc la protéger. Clovis, un nouvel allié pour l'Église ( Par cet acte vous avez consacré votre âme à Dieu : l'évêque ici rappelle à Clovis que par son baptême il se doit de protéger les chrétiens et notamment l'Église. [...]
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