Ban pour la déclaration des banquets de noces à Bologne (1394), ordonnances contre le luxe, développement urbain, Visconti, Renaissance, lois somptuaires de Bologne, podestat, commentaire de texte
Le texte que nous étudions est un ban, soit une déclaration solennelle, sur les banquets de noces répertoriés dans "La vida privada di Bologna dal secolo dodiciI al diciassette". En effet, entre le XIIIe et le XVIe siècle, on assiste partout en Europe à une multiplication considérable des ordonnances somptuaires, cette réglementation apparaît particulièrement riche et bien documentée dans les cités italiennes. Ilaria Traddei, dans son article "La législation somptuaire dans l'Italie médiévale. Le cas florentin (fin XIIIe-début XVIe siècle)" a estimé que, au long de cette période, une quarantaine de villes ont promulgué plus de trois cents ordonnances contre le luxe (concernant les cérémonies privées, les banquets, les mariages, les funérailles et surtout les vêtements et les ornements féminins).
[...] Nous avons vu un exemple détaillé de ces lois somptuaires avec la déclaration sur les banquets de noces et les moyens du gouvernement pour faire respecter les lois. Conclusion Pour conclure, nous avons vu que les banquets permettent de créer du lien social et de renforcer des relations ou de les unir dans le cas des mariages. La situation politique et sociale de la ville de Bologne dans le cadre de ces banquets est inégalitaire, car certaines catégories de la population ont des exemptions fiscales et somptuaires pour avoir le droit de consommer des produits de luxe et qu'ils leur soient réservés. [...]
[...] Elle s'étiole au gré des mutations en cours à Urbino ou à Rimini avant Bologne ou Pérouse. Les lois somptuaires exposent l'existence des consommables et du consommateur, car s'il n'y a pas besoin de ces lois avant le XIIIe siècle c'est qu'il n'y a pas ses larges groupes de consommateurs. Cette police du consommable assure une bonne santé économique de la ville pour permettre une consommation des produits de luxe qui a conduit de nombreuses personnes du gouvernement à négliger les conditions d'une économie et d'une bonne démographie qui ne sont plus les actions principales du gouvernement. [...]
[...] Le texte que nous étudions est un ban, soit une déclaration solennelle, sur les banquets de noces répertoriés dans « La vida privada di Bologna dal secolo dodiciI al diciassette ». En effet, entre le XIIIe et le XVIe siècle, on assiste partout en Europe à une multiplication considérable des ordonnances somptuaires, cette réglementation apparaît particulièrement riche et bien documentée dans les cités italiennes. Ilaria Traddei, dans son article « La législation somptuaire dans l'Italie médiévale. Le cas florentin (fin XIIIe-début XVIe siècle) » a estimé que, au long de cette période, une quarantaine de villes ont promulgué plus de trois cents ordonnances contre le luxe (concernant les cérémonies privées, les banquets, les mariages, les funérailles et surtout les vêtements et les ornements féminins). [...]
[...] En quoi consiste un banquet de noces ? Dans une première partie, nous allons voir en quoi consiste un banquet de noce et comment s'illustre la vie privée des habitants par rapport au gouvernement. Le ban prononcé par le crieur public et son collègue concerne les banquets de noces et qu'ils sont facteurs de lien social : « pour chacun et pour chaque fois qu'il contreviendrait – et encore qu'aucun cuisinier ou aide-cuisinier ou toute autre personne n'ose dorénavant ni ne prétende en aucune matière aller cuisinier à aucune des dites noces ou à aucun banquet s'il ne se s'est d'abord présenté devant lesdits notaires voyers pour donner et exposer par écrit ses nom et surnom et le nom de ces personnes chez qui ils iront cuisiner » à 15). [...]
[...] Rouchou-Mouilleron, Villes d'Italie, presses universitaires de Lyon, Lyon - Catherine Kovesi Killerby, Sumptuary law in Italy 1200-1500, Oxford University Press - Ilaria Taddei, La législation somptuaire dans l'Italie médiévale. Le cas florentin, article paru dans Mélanges de l'École française de Rome, 2016. [...]
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