Otton 1er, 936, Widukind de Corvey, histoire des saxons, Henri 1er, roi, Mathilde, abbesse de Quedlinburg, Conrad de Franconie, élection, grands, église, archevêque de Mayence, chrétiens, Hildebert, Wicfrid, aix-la-chapelle, Charlemagne, empire romain, ducs, Giselbert, Eberhard de Franconie
Widukind de Corvey est un chroniqueur et moine de l'abbaye de Corvey. Il écrit une Histoire des Saxons dont est tiré le texte sur l'avènement d'Otton 1er. Son oeuvre est divisée en trois livres, le premier traitant des origines des Saxons ainsi que du règne d'Henri l'Oiseleur ou Henri 1er, les deux autres traitent d'Otton 1er et de ses successeurs. Son oeuvre est dédiée à Mathilde, abbesse de Quedlinburg, la fille d'Otton 1er.
[...] Les ducs ainsi ne sont plus que des agents du pouvoir royal. On remarque notamment que ces ducs sont ceux des duchés nationaux, à savoir Lorraine, Franconie, Souabe et Bavière. Il manque le duc de Saxe puisque comme nous l'avons dit Siegfried n'est pas présent. Ces duchés nationaux sont les principautés territoriales qui subdivisent le royaume de Germanie. C'est donc l'unification des grands-ducs de Germanie qui se fait sous la coupe d'Otton 1er. Otton d'impose donc, car il est légitime de par le choix de son père d'en faire son successeur, mais aussi, car les Grands sont d'accord avec ce choix, ils acclament leur nouveau roi et n'opposent aucune résistance. [...]
[...] L'avènement d'Otton 1er en 936 d'après le texte de Widukind de Corvey (Histoire des Saxons) Widukind de Corvey est un chroniqueur et moine de l'abbaye de Corvey. Il écrit une Histoire des Saxons dont est tiré le texte sur l'avènement d'Otton 1er. Son œuvre est divisée en trois livres, le premier traitant des origines des Saxons ainsi que du règne d'Henri l'Oiseleur ou Henri 1er, les deux autres traitent d'Otton 1er et de ses successeurs. Son œuvre est dédiée à Mathilde, abbesse de Quedlinburg, la fille d'Otton 1er. [...]
[...] On le remarque déjà dès le début du texte quand Widukind de Corvey affirme que c'est « l'ensemble du peuple des Francs et des Saxons » qui ont élu le roi Otton 1er (ligne 2). Ainsi Francs et Saxons ne sont plus qu'un peuple, les Saxons ayant repris le flambeau. Le détail le plus flagrant qui nous apparaît et qui retient forcément notre attention, c'est l'onction de Otton, car son père lui n'avait reçu ni l'onction ni le sacre, il avait refusé la cérémonie de sacre et de couronnement. [...]
[...] Otton 1er n'est donc pas simplement le nouveau roi de Germanie, il est le renouveau de la dynastie franque, le successeur des empereurs. III. Exaltation de l'autorité royale A. Le déroulement de la cérémonie Otton se voit remettre les insignes royaux par l'archevêque de Mayence, témoins de son autorité et de son pouvoir. « Les insignes de la royauté : le glaive avec le baudrier, le manteau, les bracelets, le bâton avec le sceptre, la couronne [ ] » (Lignes 19-20.) Le cérémonial est réfléchi, chaque insigne est remis avec un développement de sa valeur symbolique. [...]
[...] La création d'affiliations A. Imitation des Francs Tout au long de la cérémonie décrite par Widukind apparaît la volonté de se rattacher à la tradition carolingienne dont les rois Saxons s'estiment les prolongateurs. Déjà, le couronnement se fait à Aix-la-Chapelle. « Ils décidèrent que le lieu de cette élection générale serait le palais d'Aix-la- Chapelle » (lignes 3-4). On relève aussi à la ligne 18 : « selon la mode franque ». Les rois Saxons se veulent les continuateurs des rois Francs, la dynastie qu'ils sont en train de mettre en place n'est en fait, à leurs yeux, que le prolongement de la dynastie franque : « L'autorité divine qui t'a conféré le pouvoir sur tout l'empire des Francs » (ligne 23). [...]
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