Jeanne d'Arc est l'un des personnages les plus connus du XVe siècle, mais elle reste pourtant mystérieuse. La vie de Jeanne d'Arc s'inscrit dans le contexte de la Guerre de Cent Ans, qui consiste en une série de conflits armés entre la France et l'Angleterre de 1337 à 1453. Le principal prétexte de ces conflits est la revendication de la couronne de France par les Anglais. Les Français, gouvernés par le roi fou Charles VI, sont affaiblis par le conflit qui oppose la maison de Bourgogne alliée à Henry V (roi d'Angleterre, qui conquiert tout le territoire au nord de la Loire, y compris Paris) et la maison d'Orléans qui soutient le roi de France. C'est dans ce contexte que celle-ci place son action, dans un Moyen-âge finissant dont les vieilles structures féodales se fissurent pour préparer les temps modernes. Objet d'une vénération populaire, religieuse et nationale, Jeanne a constitué un triple mythe qui a défié les siècles. Mais l'autre question qui subsiste quand en évoque Jeanne d'Arc reste celle de la naissance de la nation française.
[...] Ceux-ci souhaitent la mort de Jeanne, ils veulent un procès qui se déroule de façon régulière. Elle n'est pas soumise à la torture. C'est en principe un procès pour hérésie; 231 juges se succèdent. Les clercs craignent cette femme, elle communique avec Dieu, échappe à leur pouvoir, elle se comporte comme un homme dont elle revêt les habits ce qui est contraire à son sexe et aux règles de l'Eglises. Le 23 mai elle est déclarée idolâtre, superstitieuse, hérétique. Jeanne prend peur et se rétracte. [...]
[...] Son rôle militaire est sans doute modeste, mais la population reprend courage. Le 8 mai les Anglais lèvent le siège. Jeanne entourée des chefs de guerre continue la lutte (Dunois, Gilles de Rais) Une jeune fille royaliste Un des principaux éléments de la mission de Jeanne d'Arc est de conduire Charles VII se faire sacrer à Reims afin d'être reconnu et légitimé. Elle a une conception particulière de la royauté selon laquelle le royaume n'appartient pas au souverain, mais à Dieu qui le lui confie. [...]
[...] En ranimant la guerre, elle perd la confiance du roi et de la population qui la soutenait. Cette perte est due au coût important de la guerre sur les plans financiers, économiques (chômage, champs inutilisés ) et humains. La levée du siège de Compiègne est le dernier échec militaire de Jeanne d'Arc qui est faite prisonnière (23 mai 1430) par les Bourguignons. Jean de Luxembourg la retient prisonnière et la vend aux Anglais à Arras (en novembre 1430) en échange d'une forte rançon, Charles VII ne se manifestera pas pour racheter Jeanne à ses geôliers. [...]
[...] Jeanne est blessée; sa troisième prédiction n'est pas remplie. Le 17 juillet 1430, le dauphin Charles est sacré à Reims par l'archevêque Regnault de Chartres. La cérémonie du sacre se fait en grande pompe, mais Reims est en pays bourguignon. Le duc Philippe III de Bourgogne n'assiste pas au sacre malgré l'exhortation de Jeanne à le faire. Après avoir été sacré et reconnu roi légitime, Charles VII entend mener sa politique personnellement. Il reste pourtant méfiant envers Jeanne est veut gouverner seul. [...]
[...] Avec Jeanne d'Arc y-a-t-il une naissance de la nation française ? Jeanne d'Arc est l'un des personnages les plus connus du XV ème siècle, mais elle reste pourtant mystérieuse. La vie de Jeanne d'Arc s'inscrit dans le contexte de la Guerre de Cent Ans, qui consiste en une série de conflits armés entre la France et l'Angleterre de 1337 à 1453. Le principal prétexte de ces conflits est la revendication de la couronne de France par les Anglais. Les Français, gouvernés par le roi fou Charles VI, sont affaiblis par le conflit qui oppose la maison de Bourgogne alliée à Henry V (roi d'Angleterre, qui conquiert tout le territoire au nord de la Loire, y compris Paris) et la maison d'Orléans qui soutient le roi de France. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture