Attitude face à la mort, Moyen-Age, attitude devant la vie, 12e siècle, individualisme, jugement dernier
La vision que les populations européennes ont de la mort varie bien sûr selon les pays, les traditions, mais aussi les époques. Soumises à de nombreuses influences, ces populations voient leur regard et leurs coutumes évoluer. Or, en Occident, l'attitude à l'égard de la mort a beaucoup changé au fur et à mesure des siècles. On peut toutefois noter quelques césures, dont une très importante, durant la seconde moitié du Moyen-Age.
En effet, le Moyen-Age fut une longue période riche en changements et en évolutions.
[...] Aussi le rituel mortuaire se fait plus pressant et oppressant. Le poids de la religion est de plus important et le rituel est de plus en plus spécifique, car la crainte de l'enfer s'intensifie. B. La volonté d'une individualisation croissante Tandis que les corps des défunts étaient confiés à l'église qui les entassait sans aucune autre précision, à la fin du 12e siècle, la pratique commence à déranger la population. On ne supporte plus de voir les cadavres (l'enceinte de l'église servait aussi pour les fêtes et le commerce) et l'anonymat de ces corps réunis interpelle. [...]
[...] L'attitude face à la mort au Moyen-Age : un certain reflet de l'attitude devant la vie La vision que les populations européennes ont de la mort varie bien sûr selon les pays, les traditions, mais aussi les époques. Soumises à de nombreuses influences, ces populations voient leur regard et leurs coutumes évoluer. Or, en Occident, l'attitude à l'égard de la mort a beaucoup changé au fur et à mesure des siècles. On peut toutefois noter quelques césures, dont une très importante, durant la seconde moitié du Moyen Âge. [...]
[...] L'importance grandissante de l'existence et de l'individualisme et donc de la mort à partir de la fin du 12e siècle A. La dramatisation progressive de la mort Progressivement, la mort devient la fin de la vie et de l'existence. Le jugement dernier qui permettait de juger la vie passée est remplacé par la dernière épreuve. Naît alors l'anxiété face à la mort. Le transi apparaît dans la représentation mortuaire. On pense alors au cadavre, au corps sans vie qui pourrit. [...]
[...] C'est en partie pour cette raison que la mort ne fait pas peur. Courante, surtout à l'époque où l'espérance de vie est très basse, elle fait partie du quotidien. La population européenne de cette époque attend avec sagesse que la mort arrive. Aussi croit-on que l'on sent sa mort venir ; on ne meurt pas par surprise et le mourant a le temps d'organiser son rituel de mort B. Un rituel collectif Gisant sur son lit, il reçoit sa famille et ses proches qui viennent avec les enfants et chacun leur tour. [...]
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