Les défaites de la Guerre de Cent Ans ont fait comprendre au roi la nécessité de créer une armée royale permanente. Au XVème siècle, plusieurs ordonnances de Charles VII organisent une armée permanente comprenant une infanterie et une cavalerie. A partir de Louis XIII, des réformes vont moderniser l'armée française qui va devenir la première d'Europe.
Sous Richelieu au XVIIème siècle, l'armée comprenait 100 000 hommes. Cette effectif sera doublé sous Louis XIV et attendra même 500 000 hommes à l'époque des guerres de succession espagnole au début du XVIIIème siècle. A la veille de la Révolution, l'armée comporte 180 000 hommes.
A partir de Richelieu, le roi lui même assure, avec l'aide du secrétaire d'Etat à la guerre, la direction supérieure de l'armée.
[...] Les soldats s'engageaient pour au moins six ans. Ce système était source d'abus car les recruteurs recouraient souvent à la ruse et à la force. S'agissant de l'engagement d'étrangers, le roi envoyait en dehors du royaume des agents recruteurs chargés d'enrôler des hommes. Le roi traitait parfois avec les gouvernements étrangers qui lui louaient des troupes déjà formées. Les cantons suisses louaient ainsi souvent des troupes au royaume. Un service militaire obligatoire avait également un rôle d'appoint en fournissant des troupes complémentaires. [...]
[...] La Marine Historique Pendant le temps, il n'existe aucun corps de marine française puisque le domaine royal n'allait pas jusqu'à la mer. Au XIIIème siècle, les choses évoluent. Le roi Philippe le Bel a une flotte placée sous le commandement de l'amiral de France. Au XVIIème siècle, Richelieu veut développer la Marine et fait construire des ports militaires à Toulon, Brest et Le Havre. Colbert poursuit l'œuvre de Richelieu et Vauban fait aménager Dunkerque. Richelieu et Colbert voulaient faire de la Marine française la plus importante d'Europe. Ils oeuvrent à l'ouverture d'arsenaux et de chantiers navals. [...]
[...] Les corsaires participaient en effet aux guerres aux cotés de la Marine royale. Ces corsaires étaient des capitaines de Marine marchande qui recevaient la permission du roi de faire la guerre de course c'est-à-dire de mener la chasse aux vaisseaux de commerce ennemis afin d'en saisir la cargaison. Jean Bart et Forbin ont été ainsi anoblis par le roi et intégrés dans la Marine royale. L'encadrement de la Marine était assuré par des professionnels et surtout des nobles. Ils étaient formés au sein de compagnies de garde de la Marine qui étaient des écoles d'officiers créées par Colbert à Brest, Rochefort et Toulon. [...]
[...] Les roturiers ne représentaient que des officiers avant la Révolution. C – Les transformations techniques au sein de l'armée du XVIIème au XVIIIème siècle A cette époque, on assiste à une spécialisation des troupes en fonction de l'évolution de l'armement. Au XVIIème siècle, on voit ainsi apparaitre les mousquetaires qui étaient des fantassins équipaient d'armes à feu, des grenadiers à cheval qui étaient des unités d'assaut munies de grenades ou encore les cuirassiers, cavaliers lourdement armées et arborant une cuirasse de protection. [...]
[...] Le roi détermine périodiquement le contingent total de miliciens nécessaire pour tout le royaume. Les miliciens recevaient un entrainement militaire en temps de paix. La milice était très impopulaire mais elle s'est maintenue jusqu'à la Révolution. Les unités et grades militaires Sous l'Ancien régime, l'armée comprend des unités d'infanterie, de cavalerie et à partir du XVIIIème siècle, des unités d'artilleurs. Une compagnie comprenait de 100 à 200 hommes tandis qu'un régiment rassemblait entre 20 et 30 compagnies. Les unités tactiques correspondaient à des bataillons, brigades ou divisions qui regroupaient plusieurs régiments. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture