Charlemagne Pépin Carolingiens Charles Carloman Dilatatio regni christianitatis
Avant 751, nous sommes dans une phase de morcellement politique. Une unité commence à se créer lors du sacre de Pépin III, dit Pépin le Bref. Il est bon de rappeler que c‘est le Pape (Etienne II) qui à sacré Pépin car sa dynastie (Pippinides) à aider le Pape à lutter contre les Lombards. En retour, Pépin III voulait son sacre légitimé par le Pape, se faisant, les derniers Merovingiens furent écartés.
En 768, Pépin meurt suivi en 771 de Carloman, son fils ainé. Par conséquent, Charles devient le seul héritier du royaume des Francs.
[Ambitions : Recherche ardente de la réussite, du pouvoir, des honneurs, de la fortune.]
Comment se caractérisent les ambitions Carolingiennes ?
Dans un premier temps, nous allons voir comment s‘est unifié l‘occident en un Empire à la suite des invasions barbares. Ensuite, nous verrons en quoi le renouveau politique, culturel et religieux fait partie des ambitions carolingiennes. Pour enfin terminer par une provisoire amélioration économique.
[...] Le long des rives de la Mer du Nord, du Rhin ou de l'Escaut apparaissent de nouveaux ports et les faubourgs de sites urbains plus anciens comme à Paris s'embellissent et s'affinent. Il ne faut pas non plus oublier la zone méditerranéenne avec Venise qui fait des débuts plutôt prometteurs. Dans la ville se côtoient marchands locaux, juifs, Syriens ou encore des Sarrasins venus du Moyen Orient et aussi des hommes venus du Nord, ils feront parler d'eux quelques années plus tard, mais de façon plus brutale. [...]
[...] » (Rois des Francs étant cités en premier). D'autant plus que l'Empire Romain d'Orient considère ce règne comme une usurpation. Cherchant la reconnaissance de Byzance, Charlemagne tente d'épouser Irène, il utilise ainsi la voie diplomatique. Celle-ci échouant, il décide la voie militaire, en 804, il envahit la Dalmatie et la Vénétie. En 812, Michel Ier reconnait Charlemagne comme son frère scellant ainsi la coexistence de deux empires cote à cote. Transition : Nous allons voir maintenant que ces conquêtes, ayant donné naissances à un immense royaume et à un empire unifié sous l'autorité d'un élu de Dieu, sont aussi à l'origine d'une renaissance dans de nombreux domaines. [...]
[...] Par exemple ; Charlemagne est entouré de conseillers issus de peuples différents : Alcuin d'York, Théodulfe d'Espagne, Paul Diacre d'Italie Mais, la culture est vue aussi comme un élément servant au prestige du souverain dans son but d'égaler Byzance, la « capitale » culturelle du monde. Ainsi, les monuments se doivent d'égaler ceux de Byzance en matière de magnificence et les savants de Charlemagne se doivent de tenir tête aux savants byzantins lors de débats théologiques ou politiques. Il est donc attendu de tout ces maîtres que des serviteurs compétents soient formés pour contribuer à cette brillance de la culture. [...]
[...] Enfin, le renouveau religieux reposa sur la restauration des biens de l'Eglise. Les patrimoines de l'Eglise augmentèrent grâce à la générosité des princes et de donateurs divers. Ces domaines furent aussi dotés de privilèges importants comme l'immunité. Egalement, afin de garantir un revenu fixe au clergé, Charlemagne généralisa l'obligation du paiement de la dîme, cet impôt portant sur les récoltes et inférieur à 10% des récoltes. Transition : Durant le règne de Charlemagne, l'Empire atteint un rayonnement politique, culturel et religieux lui permettant de rivaliser avec Byzance. [...]
[...] En somme, ces guerres, que nous allons citer tout de suite, sont surtout destinées à consolider des marches. (Provinces frontière d'un État jouant un rôle de défense militaire. (Glacis autrement dit)) Aussi, il faut ajouter que Charles hérite de la culture franque et donc d'un gout prononcé pour la guerre, les conquêtes et le butin, mais il est aussi et surtout un roi chrétien. A l'image de son père, Pépin, ayant défendu Rome face aux Lombards, les décisions de Charles sont toujours dictées par la Défense de l'Eglise et la diffusion voir l'imposition de la foi, c'est en cela que l'on parle aussi d'extension de la chrétienté, Dilatatio Christianitatis. [...]
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