Tympan de Conques, tympan, pèlerinages internationaux, abbés, incitation à la pénitence
Le tympan de Conques est une image publique :
• Il a été sculpté au début du XIIème siècle et se trouve sur le portail occidental.
Le tympan se trouve à 3 mètre du sol ce qui induit sa lisibilité.
Les 20 panneaux le composant ont été d'abord sculptés au sol, puis assemblés.
• Conques était une abbaye bénédictine, lieu important de pèlerinages :
Pèlerinages internationaux, car Conques se trouvait sur la route de Saint-Jacques de Compostelle.
Pèlerinage original par la présence des reliques de sainte Foy.
[...] Iconographique (identification des figures). et formelle (partage et structuration de l'espace; relation entre les éléments). Nature et intérêt de l'image -Le tympan de Conques est une image publique : Il a été sculpté au début du XIIe siècle et se trouve sur le portail occidental. o Le tympan se trouve à 3 mètre du sol ce qui induit sa lisibilité. o Les 20 panneaux le composant ont été d'abord sculptés au sol, puis assemblés. Conques était une abbaye bénédictine, lieu important de pèlerinages : o Pèlerinages internationaux, car Conques se trouvait sur la route de Saint-Jacques de Compostelle. [...]
[...] Enfin, à chaque étage, un panneautage symétrique et régulier (vertical) achève de diviser la surface. Problématique : Comment cette représentation du Jugement Dernier est-elle organisée très strictement pour inciter les fidèles d'une religion visant au salut dans une perspective eschatologique, en insistant sur la médiation de l'Église présente sous diverses formes, universelles ou locales, et en dénonçant les péchés de la société du début du XIIe siècle ? Annonce du plan : Dans une première partie nous verrons comment le tympan est organisé autour de la figure du Christ juge et roi, qui est l'acteur principal et le seul à pouvoir accorder le Salut. [...]
[...] o Les deux dernières, celles de la Vierge et de saint Pierre, sont même auréolées. B. Un paradis à l'image de l'Eglise l'étage inférieur, sous un toit à double pente, le sein d'Abraham se trouve représenté dans un ensemble architectural dont les colonnes, les arches et surtout les deux tours ne sont pas sans rappeler un édifice carolingien: ( cf. en particulier le clocher-porche, dont disposait l'église carolingienne de Conques (milieu IXe s.) jusqu'à la construction d'une église romane vers 1040-1050. [...]
[...] ( Portée par deux anges, coulissant entre deux colonnes de nuages et portant le clou et la lance de la crucifixion, la Croix annonce en outre, par sa forme, les divisions (verticales et horizontales) du tympan. L'apparente contradiction entre la position du corps du Christ et celle de ses bras manifeste également une double gestualité: celle de la majesté et celle du jugement. ( Comme l'indique le nimbe crucifère, le Christ est à la fois : o rex trônant en majesté, impassible. o et judex (juge), actif, séparant les bons et les mauvais. [...]
[...] Mais on note plusieurs "franchissements" des frontières. o A droite, un damné tombe la tête première, à travers un trou de là corniche, dans une antichambre infernale : le damné se trouve dans le prolongement exact de la main gauche du Christ. o Le diable du bas, dressé, dont la chevelure franchit la corniche, brandit un gourdin qui transgresse également la corniche. o Dans la scène du bas, l'ange attire vers l'antichambre du sein d'Abraham un pécheur (déjà engagé dans l'antichambre infernale) : Le personnage "sauvé" tient d'une main le pan de sa tunique (cf. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture