Moyen-âge, Sébastien 1er, Jean sans Peur, Charles Quint, Alcacer Quibir, bataille
Sébastien Ier est simplement et le plus souvent étudié de manière indirecte, s'attardant sur sa bataille. La particularité de Sébastien Ier est sa disparition sans laisser aucune trace durant la bataille de Alcacer Quibir. Un roi qui disparait dans les sables du désert interpelle et interroge sur son avenir, a-t-il été capturé et traité comme un prisonnier quelconque ? Est-il mort de soif et de faim dans le désert après s'être écarté de la défaite ? Son règne est marqué par le conflit avec la noblesse qui divise la cour, la défaite peut être expliquée par le manque du soutien de la haute noblesse durant la bataille avec notamment l'absence du duc de Bragance privant le roi de commandement ou encore le rôle ambigu du marquis de Vila Real durant la bataille.
[...] L'Empereur peut compter sur l'appui de quatre excellents capitane le duc de Bourbon, Charles de Lannoy, vice-roi de Naples, le marquis de Pescara et Antonio de Leyva, défenseur de Pavie. Suite à sa défaite, sa capture et la signature du traité de Madrid, François Ier n'abandonne pas et constitue une ligue à Cognac pour combattre l'alliance ibérique. Mais rapidement la ligue de Cognac se traduit par un nouveau duel mais non pas Charles Quint-François Ier, mais entre l'Empereur et le souverain pontife. Rapidement le pape se trouve rapidement submergé et dépassé par les ressources et les capitaines de Charles Quint. [...]
[...] Quelles raisons ont poussé le Dauphin à un tel geste ? Duel entre François Ier et Charles Quint La rivalité entre le roi de France et l'Empereur du Saint Empire débute dès 1519, avec l'élection impériale de Charles Quint qui avec les possessions espagnoles et italiennes prend en étau la France. Dans le contexte de desserrer cette emprise et empêcher une continuité territoriale entre les domaines de Charles Quint, François Ier se lance à la conquête du Milanais, perdu en 1522, et rêve de recréer l'exploit de 1515 avec Marignan accompagné de l'amiral de Bonnivet, Louis II de la Trémoille. [...]
[...] On constate également une armée impréparée pour un combat dans le désert avec de lourdes armures, anachronique avec des compagnies de lanciers et d'arquebusier datant du règne précédent, malgré une modernisation inachevée lancée par Sébastien Ier, tout en étant hétéroclite (castillan, portugais, italien, allemand) rendant le commandement difficile. L'assassinat de Jean sans Peur Le 10 septembre 1419, le duc de Bourgogne Jean sans Peur se rend au camp adverse et vient au-devant du Dauphin, le futur Charles VII. Il est confiant mais vulnérable. [...]
[...] Pour preuve, il met un genou en terre devant le Dauphin en armes. Tanguy du Châtel le frappe d'une hachette. Leurs partisans respectifs sortent leurs dagues. Cet événement tragique et lourd de conséquences a lieu sur le pont de Montereau Fault-Yonne, la rencontre qui doit sceller la réconciliation entre le dauphin Charles de Valois, héritier du trône de France, et son grand-oncle le duc de Bourgogne, Jean sans Peur. Fils du roi fou Charles VI, le Dauphin était devenu à 16 ans le chef de file des Armagnacs qui s'opposaient alors aux Bourguignons dans un contexte de luttes fratricides pour le pouvoir et de mainmise du roi d'Angleterre sur la France dans le contexte de la guerre de Cent Ans. [...]
[...] Trois événements qui bouleversent l'Histoire à la fin du Moyen-Âge Sébastien Ier : le roi disparut à la naissance d'une légende Dernier représentant Aviz, personnage connu pour sa dernière bataille, mais reste inconnu dans son ensemble. Sébastien Ier est simplement et le plus souvent étudié de manière indirecte s'attardant sur sa bataille. La particularité de Sébastien Ier est sa disparition sans laisser aucune trace durant la bataille de Alcacer Quibir. Un roi qui disparait dans les sables du désert interpelle et interroge sur son avenir, à t-il été capturé et traité comme un prisonnier quelconque ? [...]
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