Seigneurs, Charlemagne, empire, traité de Verdun
Il commence dès le règne de Charlemagne. Néanmoins Charlemagne avait une vraie stature d'homme politique et donc même si c'est à son époque que se sont développés les seigneurs, sa stature lui permettait de les encadrer. Ses successeurs en revanche sont faibles et favorisent la patrimonialité de l'empire qui conduit à la décadence de l'empire. Désormais ce sont les seigneurs qui incarnent les nouveaux lieux de pouvoir.
[...] Ces grandes principautés ne sont pas figées. Certaines grandes principautés évoluent dans le bon sens du terme. Certaines deviennent à ce point puissantes qu'elles deviennent des royaumes. Néanmoins une concurrence, des rivalités, des morcellements décadence. C'est le mouvement le plus souvent remarqué. La politique d'enchâtellement et le développement des petites seigneuries : À l'origine, relève de la volonté royale. En 860 le roi Charles le Chauve va légiférer de sorte que les grands construisent dans leur Terre une enceinte fortifiée. [...]
[...] Le traité de Verdun : Il y a les successeurs de Louis Le Pieux, les trois frères qui vont entamer une réflexion sur le partage de l'empire. Ils sont accompagnés de 120 experts conseillers. Il s'agit d'avoir un territoire cohérent quant à l'étendue géographique, de l'étendue des richesses, il faut une cohérence linguistique, une cohérence juridique. On recherche une cohérence et un équilibre. Le fils aîné de Louis le Pieux : Lothaire a réussi à conserver le Titre impérial. Il a un territoire allant de la Hollande à l'Italie. Il contrôle les deux capitales de l'Empire : Aix-la-Chapelle et Rome. [...]
[...] Haute justice : n'appartiens pas à tous les seigneurs puisqu'elle permet de prononcer la peine de mort. Seuls les plus grands seigneurs ont la haute justice qualifiée également de justice de sang : concerne les viols, les vols, les meurtres, les incendies volontaires. La basse Justice qui concerne les délits mineurs et relève de tous les seigneurs. Par exemple les conflits de voisinage c'est le prononcé de l'amende comme sanction. La cour seigneuriale : La présidence de cette cour se fait par le seigneur ou par un préposé : le prévôt. [...]
[...] Ce sont les monastères, les abbayes. Ils sont dédiés aux études. Nota Bene : l'église est contaminée puisqu'elle va devenir un acteur à part entière de cette France médiévale : on va parler de seigneurie ecclésiastique : des ecclésiastiques vont administrer des seigneuries. Ceux qui combattent : les nobles : Les nobles sont ceux qui ont servi les rois mérovingiens et les rois carolingiens. Ce sont également ceux qui ont juré fidélité au roi (les fidèles du roi). Ce sont ceux qui ont exercé le commandement ceux qui se sont battus au côté du roi. [...]
[...] Sur ce territoire ils ont des pouvoirs militaires et des pouvoirs financiers (pour financer l'effort militaire). Ils ont également le pouvoir administratif et judiciaire de sorte à faire respecter l'ordre dans leurs principautés. Ils n'obéissent plus aux rois de France. Ils gouvernent leur Grande seigneurie. Des exemples : Un duché de Bourgogne qui deviendra ensuite un royaume de Bourgogne. La Flandre deviendra une vraie principauté autonome. Pareil pour les Gascogne et l'Aquitaine. La Normandie épouse les confins de la Neustrie. La Bretagne jusqu'au 16e siècle sera un duché autonome. [...]
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