Les origines du Temple.
L'an 1099, les croisés ont repris Jérusalem et les Lieux saints de Palestine tombés aux mains des musulmans quatre cents ans auparavant et qui, a une date beaucoup plus récente, ont été soumis au pouvoir Turcs Seldjoukides dont l'invasion en Asie mineure fait l'effet d'un raz de marée et dont la victoire sur les forces de l'Empire byzantin a été pour celle-ci un véritable désastre.
Les forces demeurées en Terre sainte étaient dérisoires et n'allaient se développer que dans quelques cités fortifiées ou dans les châteaux hâtivement édifiés ou reconstruits aux points névralgiques du royaume.
« Des brigands et des voleurs infestaient les chemins, surprenaient les pèlerins, en détroussaient un grand nombre et en massacraient beaucoup », Jacques de Vitry.
La motivation du pape à mener une expédition militaire pour remédier aux problèmes des massacres des pèlerins était de taille.
Le pape demanda alors au peuple chrétien d'Occident de prendre les armes afin de venir en aide aux chrétiens d'Orient. Cette croisade eu comme cri de ralliement : « Dieu le veut ! »
[...] Cette croisade eu comme cri de ralliement : Dieu le veut ! Conscients de cette situation, quelques chevaliers décident de prolonger leur vœu en consacrant leur vie à la défense des pèlerins. Ils se groupent autour de l'un d'entre eux, Hugues, originaire de Payns en Champagne, et de son compagnon Geoffroy de Saint-Omer. Cette initiative, qui nait en 1118 ou plutôt 1119, rallie assez tôt de hauts barons : parmi les neufs premiers membres se trouve André de Montbard, Foulques d'Angers, en 1120, se joindra à eux et quelque temps après, certainement en 1125 Hugues, comte de Champagne. [...]
[...] Sur les conseils du Temple (alors commandé par Gérard de Ridefort) et de l'Hôpital, Guy de Lusignan apprêta l'armée. Comme le temps était particulièrement aride et que l'unique point d'eau se situait à Hattin, près de Tibériade, le roi fit prendre cette direction à ses troupes. Le 4 juillet 1187, Saladin encercla les Francs. Presque toute l'armée fut faite prisonnière (environ quinze mille hommes), ainsi que le roi lui-même. Saladin ayant une aversion particulière pour les Templiers, ceux-ci ont tous été exécutés par décapitation. Un seul Templier fut épargné, le maître en personne : Gérard de Ridefort. [...]
[...] Les origines du Temple. L'an 1099, les croisés ont repris Jérusalem et les Lieux saints de Palestine tombés aux mains des musulmans quatre cents ans auparavant et qui a une date beaucoup plus récente, ont été soumis au pouvoir Turcs Seldjoukides dont l'invasion en Asie mineure fait l'effet d'un raz de marée et dont la victoire sur les forces de l'Empire byzantin a été pour celle-ci un véritable désastre. Les forces demeurées en Terre sainte étaient dérisoires et n'allaient se développer que dans quelques cités fortifiées ou dans les châteaux hâtivement édifiés ou reconstruits aux points névralgiques du royaume. [...]
[...] L'épopée du Temple. Le fait de vouloir évoqué l'activité militaire des Templiers nous résigne par avance à être incomplet. En effet, cette activité nous échappe sur ce qu'elle a de plus quotidien et de plus efficace : la défense et la protection des pèlerins pour lesquels l'ordre fut fondé. C'était la son but initial. D'ailleurs, l'une des rédactions de la Règle énonce bien ceci : Avoir dix chevaliers a son commandement pour conduire les pèlerins et mener sommiers pour porter viandes et rapporter les pèlerins si besoins en est Le premier fait d'arme connu auquel les Templiers participèrent eut lieu en Terre sainte en 1138 et ce fut une défaite. [...]
[...] Ainsi, les hommes laïcs de la noblesse et de la paysannerie libre pouvaient prétendre à être reçus s'ils répondaient aux critères exigés par l'ordre. Tout d'abord, l'entrée dans l'ordre était gratuite et volontaire. Le candidat pouvait être pauvre. Avant toute chose, il faisait don de lui- même. Il était nécessaire qu'il fût motivé, car il n'y avait pas de période d'essai. L'entrée était directe et définitive. Les principaux critères étaient les suivants : - être âgé de plus de 18. - ne pas être fiancé. - ne pas faire partie d'un autre ordre. - ne pas être endetté. [...]
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