Histoire médiévale, Histoire de l'Occident, Empire romain, Empire byzantin, conquête musulmane, carolingiens, mérovingiens, structures du pouvoir royal, papauté, Constantin, christianisation de l'Europe, invasions barbares
La date de 476 est celle de la prise de Rome par le chef barbare Odoacre, qui est en réalité le chef d'une tribu, les Hérules. Odoacre entre dans Rome avec ses troupes et pille la ville, et dépose le dernier empereur de Rome, Romulus Augustule. On considère ainsi que 476 est la disparition de l'Empire romain d'Occident, et l'entrée dans le Moyen-âge.
La date de 1453 est la "deuxième mort" de l'Empire romain, puisque Byzance/Constantinople est prise par les Ottomans menés par Mehmet II. On remarque ainsi que le Moyen-Age est qualifié selon la disparition de l'Empire romain. La date de 1492 est elle celle de la découverte de l'Amérique : l'Histoire devient alors mondiale. C'est aussi la prise de Grenade, qui signifie la fin de la Reconquista.
[...] L'aboutissement de la construction de la chrétienté est à la fin du quatrième siècle, sous le règne de l'Empereur Théodose. En 380, la religion chrétienne devient la religion officielle de l'Empire et obligatoire pour tous : toutes les autres religions sont hors-la-loi. C'est à partir du quatrième siècle que se met en place l'institution ecclésiastique, qui se calque sur les institutions administratives impériales. Le système politique romain va imprimer sa marque sur l'Église. En effet, l'Empire est constitué de villes importantes commandant un territoire chacune, et le christianisme va épouser cette forme de gouvernement puisque dans chaque cité, il y aura une communauté chrétienne dirigée par un évêque. [...]
[...] Il y ainsi une sorte de prise en charge de la guerre par la papauté, notamment avec le voyage d'Urbain II dans la France du Midi à partir de 1095, et lorsqu'il arrive à Clermont, il appelle à étendre la paix de Dieu à l'ensemble de la chrétienté, puis il appelle l'Occident pacifié à se tourner vers le monde musulman pour libérer le tombeau du Christ Cet appel est une manière de justifier l'opération guerrière en renvoyant à la théorie chrétienne de la guerre juste. En effet, les chrétiens sont au début complètement opposé à la guerre, mais les choses changent lorsque l'Empire devient chrétien et l'on définit dès lors un type de guerre autorisée, la guerre juste, qui est une guerre pour se défendre et se libérer. Des armées régulières partent pour reconquérir Jérusalem, ainsi que des groupements populaires moins contrôlés, beaucoup moins encadrés, qui, sur le trajet qui les mène d'Occident jusqu'à Jérusalem, massacrent des juifs et pillent des villes. [...]
[...] Le territoire qui dépend du comte est le pagus. Il y a quatre types de ressources de la royauté : Les terres, qui appartiennent directement au roi, qui est d'anciennes terres publiques accaparées par le roi. Les impôts directs, mais qui sont moins rentables à cause de la difficulté à le percevoir. On préfère alors les impôts indirects. Les amendes de justice, une partie du Wergeld finissant dans les poches de la royauté. Le butin. On est dans le cadre d'une royauté guerrière. [...]
[...] Les Omeyyades, qui contrôlent l'oasis de la Mecque et qui avaient dans un premier temps chassé Mahomet. Dès lors, l'Islam se divise en deux branches, avec les chiites qui sont les descendants d'Ali et les sunnites, qui sont l'option de ceux qui détiennent le pouvoir. Ceux à la tête du monde musulman sont dans un premier temps les Omeyyades, qui s'installent au pouvoir pour un bon siècle. Ils exercent une sorte de décentrement du monde musulman par rapport à l'Arabie, puisque le cœur du pouvoir omeyyade est la Syrie actuelle avec Damas entre 661 et 750. [...]
[...] L'esclavage disparaît alors entre le dixième et le onzième siècle, au moment où s'accroît la dépendance de l'ensemble des gens soumis à la domination seigneuriale. Les esclaves deviennent des serfs, tous deux désignés par le mot servus, le système esclavagiste devenant féodal. Les serfs sont donc plus dépendants que les autres, et doivent payer trois prélèvements supplémentaires : Le chevage, qui est une sorte de taxe annuelle plutôt symbolique. Le formariage, le serf n'ayant pas le droit de se marier dans une autre seigneurie, ou s'il le fait, il doit payer une forte taxe. [...]
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