Sciences humaines et arts, souverain en représentation, islam médiéval, 10e-15e siècle, unité de la communauté, générosité du souverain
L'image du souverain idéal en islam était-elle originale ou empruntée des traits à d'autres civilisations, quels en sont ses vecteurs, quel public visé, message à faire passer ? Rituel, cérémonial : mise en scène du pouvoir. On veut montrer l'accessibilité du souverain, insister sur l'unité de la communauté ou au contraire inaccessible aux mortels. Aussi montrer la générosité du souverain.
[...] Au 12e autre cérémonie liée au Nil, cérémonie d'onction du nilomètre, édifice à échelle graduée indiquant la hauteur de la crue du Nil, déterminant les impôts. Calife chevauchait vers le sud, s'arrêtait dans des lieux symboliques comme l'arsenal de Fusât. Fête de nawruz ou du nouvel an des coptes, liée au calendrier chrétien que les musulmans fêtaient également. Fêtes religieuses Fin du jeune du ramadan et fête du sacrifice clos le grand pèlerinage. Elle donnait aussi lieu à des processions. [...]
[...] Le souverain en représentation dans l'islam médiéval (10e-15e) Table des matières Introduction 1 I Qu'est-ce qu'un souverain idéal ? 2 Un souverain juste 2 Les vertus du souverain 2 Modèles et contre-modèles 2 II La titulature, reflet du pouvoir 3 Les éléments de la titulature 3 III Ritualisation et théâtralisation de la souveraineté 3 Investiture 4 Les sorties du souverain lors des grandes fêtes 5 Fêtes profanes 5 Fêtes religieuses 5 Célébrations liées au djihad 5 Introduction L'image du souverain idéal en islam était-elle originale ou empruntée des traits à d'autres civilisations, quels en sont ses vecteurs, quel public visé, message à faire passer ? [...]
[...] Lendemain de la prise de Tolède, princes musulmans d'Al-Andalus implorent le secours des Almoravides. L'u n d'entre eux Yusuf ibn Tashfin leur rappelle leur devoir de djihad. Un autre Andalou, juriste, al-Turtushi appelle le souverain almoravide et lui rappelle son devoir. Il y a aussi la générosité et magnanimité. Les musulmans n'ont rien inventé, Plutarque décrit Alexandre : plus un souverain est puissant plus il doit être généreux. Alexandre venant de vaincre Darius respecte ses filles et femmes, même type de récits pour Saladin. [...]
[...] Attribut de la souveraineté mis en valeur dans le cérémonial. Dans les rues, cérémonial lors des grandes fêtes, occasion de sortir du palais et rencontrer son peuple tout en maintenant une stricte organisation hiérarchique. Il se donne à voir mais ne se mêle pas au peuple. Montre le faste de sa cour, sa puissance, sa centralité. Se montre généreux, il va offrir des banquets, répandre de l'or et de l'argent, fournir des divertissements. Façon pour lui de susciter l'adhésion de sa population. [...]
[...] II La titulature, reflet du pouvoir Les éléments de la titulature Le ism, le prénom, ensuite le kunya, en général le nom du fils donné. Puis le nasab, fils de, généalogie (ibn). Après cela, il y a la nisba, adjectif qui renvoie au métier, défaut physique, origine géographique Enfin le laqab, un surnom souvent honorifique, pour les souverains des surnoms composés de dawla et mulk, se succède din. Noms de règne que les souverains s'attribuent. En Andalus, moins d'emphase que chez les Abbassides. Les dynasties d'Occident sont restées plus modestes dans leur titulature. [...]
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