L'une des premières figures dominantes en matière d'histoire militaire est le prussien Hans Delbrück (1848-1929), le premier universitaire à tenter une approche scientifique ; il a eu une influence énorme en Allemagne sous le IIe Reich. La grande école historique française du XIXe est représentée par Palat (1864-1927), dans les deux pays, les visions sont très nationalistes. L'Angleterre et les USA adoptent des positions plus scientifiques, l'influence de Delbrück y est modérée car l'Angleterre a déjà son philosophe de la guerre Edward Creasy (1812-1878), très imité dans l'historiographie anglo-saxonne.
En France, l'histoire militaire du Moyen Âge demeure longtemps négligée.
Les deux grands auteurs en matière d'histoire médiévale sont l'anglais Charles Oman (1860-1946) avec son History of the Art of War in the Middle Ages, 378-1485, publiée pour la première fois en 1885, et Hans Delbrück (1848-1929) avec le t. 2, Mittelalter de la Geschichte der Kriegskunst im Rhamen der politischen Geschischte, Berlin, 1923. Pour la France, il faut attendre l'Art militaire et les armées du Moyen Age en Europe et dans le Proche-Orient de Ferdinand Lot en 1946.
Ces travaux ont été suivis de publications de sources comme l'Histoire de Charles VII, par Ch. Samaran en 1933-1944 dans la collection Les classiques de l'histoire de France au Moyen Âge, L'histoire de Louis XI de Thomas Basin, par Ch. Samaran, même collection, 1963-1972, les t. XIII, XIV, XV des Chroniques de Froissart, 1957, 1966, 1975 par la société de l'histoire de France, etc.
Il faut ajouter la publication de documents d'archives, plus rares, comme La guerre de Cent Ans vue à travers les registres du Parlement, 1337-1369 par P. C. Timbal, 1961, les Comptes généraux de l'État bourguignon entre 1416 et 1420 par M. Mollat, 1965-1969, et un recueil de documents classés par C.T. Allmand pour les étudiants, Society at War. The experience of England and France during the Hundred Years War, 1973.
Dans le domaine de l'art militaire, un livre domine, celui de l'historien flamand J.F. Verbruggen, De Krijgskunst in West-Europa in de middeleeuwen, IXe tot begin XIVe, 1954, où l'auteur montre que la bataille médiévale n'est pas un affrontement incohérent, mais qu'il existe bien une conception stratégique, que les chefs s'appliquent à mettre en application au niveau tactique et stratégique (...)
[...] Sa seule descendante est sa petite-fille Margaret, fille du roi Éric de Norvège qui a épousé sa fille. Un parlement se réunit à Scone désigne six gardiens pour gouverner en son absence et envoie une ambassade à Édouard Ier en avril 1286. Édouard réussit à obtenir la main de Margaret pour son fils par le traité de Birgham en juillet 1290. Mais The Maid of Norway ne résiste pas à la traversée en 1290. Les Grands du royaume se disputent la couronne et proposent l'arbitrage à Édouard Ier lors d'un procès où chaque prétendant produira ses titres. [...]
[...] Le traité est renégocié en 1365. David II meurt sans enfant en 1371, son cousin Robert II Stewart est son héritier, moins docile envers les Anglais, il ne paie plus la rançon à partir de 1377, les forteresses tenues par les Anglais et la Border sont attaquées, en 1388, le nord de l'Angleterre est ravagé. En 1390, Robert III lui succède en 1390, la guerre reprend, les Écossais sont écrasés par Henry Percy à Homildon Hill en 1401. Robert III meurt en 1406, son fils James, un enfant est capturé par les Anglais, le duc d'Albany devient régent et mène une politique anti-anglaise, suivie par James Ier après sa libération en 1424. [...]
[...] À cette époque, les Anglais sont occupés en Gascogne et Édouard Ier en Flandre. Les Écossais l'emportent à la bataille de Stirling Bridge en 1297. L'Écosse est à nouveau dirigée par des gardiens avec Wallace. Édouard Ier prend la menace au sérieux, transporte le gouvernement à York et lance des campagnes annuelles contre l'Écosse dès 1298. Wallace est battu à Falkirk le 22 juillet 1298 et est remplacé comme gardien par John Comyn, un neveu de Balliol, et Robert Bruce, le fils du prétendant, donc une union nationale contre les Anglais, mais dès l'année suivante, ils s'opposent à nouveau. [...]
[...] Il promulgue un grand nombre de lois. Les statuts de Westminster en 1275, de Gloucester en 1278, adoptés par le Parlement, mettent sous la tutelle des justices in eyre tous les tribunaux seigneuriaux. Le roi a acquis la paix et des ressources considérables Édouard Ier veut-il aussi dominer l'ensemble de la Grande Bretagne, non plus seulement comme suzerain féodal, mais en essayant d'imposer sa souveraineté à ses voisins ? Il attaque d'abord les Gallois. Peut-on parler d'un impérialisme anglais ? [...]
[...] The New Cambridge Medieval History, t.VI, 1300-1415, Cambridge, CUP A.D. Carr, p. 334-344, Alexander Grant, Fourteenth Century Scotland p. 345- 374, Robin Frame,« Irland», p. 375-384. [...]
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