Sociétés et cultures rurales (XIe-XIIIe siècle)

Thèmes abordés

Sociétés et cultures rurales (XIe-XIIIe siècle), seigneurie, vassaux, ordre féodal, communautés villageoises, féodalité, Moyen-âge, royauté, tenure, serf, droit de ban, roi Arthur, amour courtois, hommage lige, châteaux médiévaux, paix de Dieu

Résumé du document

Du XIe aux XIIIe siècles, les campagnes se développent dans le cadre de la seigneurie. À la tête de ces dernières, un seigneur fait cultiver ses terres par des paysans. Il s'attache à lui des vassaux, qui viennent chercher sa protection. À cette époque, de 950 à 1100 on a l'ordre féodal ; de 1080-1250 l'affirmation des communautés villageoises. Quelles sont les causes de l'essor des campagnes ? Qu'est-ce que la féodalité ? Au Moyen-âge, le roi possède très peu de pouvoir.

Extraits

[...] Celui- ci peut la vendre, l'échanger, ou la donner et exiger d'elle des redevances particulièrement lourdes. Le seigneur dispose également d'un droit de ban : il peut notamment exiger des corvées d'entretien du château, des taxes pour l'utilisation des équipements collectifs (les banalités). Définition → Ban : pouvoir d'ordonner, de contraindre et de punir. Définition → Banalités : redevances portant sur l'usage des équipements dont le seigneur se réserve, au nom du ban, le monopole A. Le quotidien des paysans Les paysans constituent la grande majorité de la population. [...]

[...] Ainsi, lors des travaux agricoles, de nombreuses processions ont lieu. Les maisons sont très modestes (peu de mobilier, cohabitation du bétail et des hommes Néanmoins, avec la croissance démographique et la formation de communautés paysannes, les conditions de vie des paysans s'améliorent au XIIe siècle : par exemple, les impôts pèsent moins sur leurs récoltes. I. La féodalité A. Dans l'imaginaire : la légende du roi Arthur Arthur est un roi celte de Bretagne : son histoire est écrite dans les romans de la Table ronde. [...]

[...] C'est l'occasion pour les chevaliers de s'enrichir ou de gagner le cœur d'une femme. Le roi est le suzerain, c'est-à-dire qu'il est le seigneur de tous. À partir du XIIe siècle, il étend son pouvoir en utilisant les liens féodaux. Il devient l'arbitre de ses vassaux et peut confisquer un fief. Il peut également solliciter l'aide de ses vassaux, notamment pour guerroyer (comme le fait Philippe Auguste). C'est ainsi qu'au XIIIe siècle, le roi commence à avoir une autorité sur tous les sujets du royaume. [...]

[...] Ils doivent être bons, courtois, généreux. Ces romans évoquent également l'amour courtois. Définition → Amour courtois : jeu amoureux fondé sur l'idéalisation de la Dame par son amant, en général un vassal de son époux. A. Dans la réalité : une société très hiérarchisée Les seigneurs logent dans des châteaux. Au départ construits en bois, ils sont de plus en plus solides, grâce à l'utilisation de la pierre et aux fortifications. Le château permet au seigneur de se défendre, mais aussi de montrer sa domination sur la terre entourant le bâti. [...]

[...] Un homme peut être vassal de plusieurs seigneurs : en cas de conflits entre ces derniers, le vassal doit offrir l'aide à l'un des seigneurs, du fait de l'hommage lige. Définition → Féodalité : Ensemble d'institutions créant des obligations réciproques, d'aide et de service, entre deux hommes libres, le seigneur et son vassal. Définition → Fief : Terres, droits, charges, revenus concédés par le seigneur en contrepartie du service vassalique. Définition → Hommage : acte par lequel on se reconnaît le vassal d'un seigneur. [...]