Sigillographie, sceau, sceau épiscopal, armoiries, cachet, cire d'abeille, identité, sphragistique
Le sceau fait partie de l'histoire de soi, de l'individu et de sa représentation/affirmation. Le sceau est l'histoire du logo, de la signature, du « moi je » qui se met en scène et affirme son identité. Il permet de se différencier, s'affirmer et exister.
C'est quelque chose de très ancien et qui a caractérisé toutes les civilisations historiques. Il apparaît avec les grandes civilisations historiques.
[...] On trouve aussi le cachet encore utilisé au XIXe siècle. (Exemple : Chez les Savoyards, on prend de la cire verte et on place le contre-sceau en cire rouge) Le sceau est souvent pendant, mais peut aussi être plaqué sur le parchemin. (Exemple : Traité de paix perpétuelle entre les cantons confédérés suisses et François Ier, en 1516). Le sceau est un élément de l'émergence d'un signe individuel. Il s'affaiblit à l'époque moderne et on le remplace de plus en plus par la signature, ou un simple cachet (le tampon perdure et en est son véritable héritier). [...]
[...] (Exemple : En 1322, Paris se soulève contre le Roi de France. Les bourgeois trouvent un accord et une charte d'amnistie est accordée. Les bourgeois refusent la charte, car elle est scellée d'un sceau rouge, alors que les bourgeois veulent le vert, plus fort). Les autres sceaux On peut mettre sur le sceau les armoiries. On trouve aussi des sceaux de corporation (liés au monopole et aux tarifs, la corporation la plus riche était les Marchands de l'eau qui possédait les bateaux. [...]
[...] On porte alors le sceau en collier. Les rois veulent être vus (on passe de l'annulum au sigillum). Les bulles de métal Quand on scelle avec du métal, on parle de bulle (le sceau est toujours en cire). Le métal est privilégié dans les pays de l'Orient (plus chauds), et dans le monde byzantin. (Exemple : Bulle de l'Empereur Léon III / Bulle en or ou chrysobulle de Nicéphore III) On trouve des bulles méditerranéennes. (Exemple : Bulle du comte de Toulouse, Raymond en 1199. [...]
[...] La sigillographie C'est la science qui étudie les sceaux. Cela vient du latin sigillum (le seau). On peut aussi parler de sphragistique (shpragis = sceau en grec). Le sceau fait aussi parti de l'histoire de soi, de l'individu et de sa représentation/affirmation. Le sceau est l'histoire du logo, de la signature, du « moi je » qui se met en scène et affirme son identité. Il permet de se différencier, s'affirmer et exister. C'est quelque chose de très ancien et a caractérisé toutes les civilisations historiques. [...]
[...] Le diplôme ne dispose pas de sceau. Celui de Thierry III, en 679, l'un des derniers rois mérovingiens, dispose d'un sceau sur son diplôme) Le fait de sceller les actes est une pratique qui se met en place et caractérise le Moyen Age. On fait une croix sur le parchemin, ce qui fait un trou sur le parchemin, puis on prend un gâteau de cire (d'abeilles) qu'on pose sur le trou des deux côtés. Ensuite, on appose le sceau qui se durcit en refroidissant. [...]
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