Tenures, abbayes lorraines, droit de ban, prérogative régalienne, seigneurie banale, fiscalité seigneuriale
Tout paysan subit la pesante tutelle du château : son propriétaire, le seigneur, rend la justice, visite les terres et exige des redevances (autorité morale). De plus, il a genre de vie « noble » CAD activités de chasse et de guerre, gout pour le luxe, parure et arme : paraître. Il doit être celui qui opprime mais aussi celui qui protège.
[...] Au Nord, les services sont + lourds ► les abbayes lorraines exigent un service intense (fourniture d'objet, culture, corvées saisonnières Milieu XII, les corvées de mains semblent s'amenuiser au profit des corvées de bétail ► Prblm de l'essor démo avec une hausse de corvéable dt les seigneurs ne savent pas tjrs quoi faire. Il est + avantageux de commuer les corvées manuelle en redevances ► possible grâce au progrès des échange et à la monnaie. L'essor de l'agriculture et de la viticulture entraine la hausse de la rente seigneuriale. Outre le cens, les seigneurs prélèvent une part de la production des manses. Les redevances sont soient en numéraire soient en nature. [...]
[...] La subsistance exige une production de nourriture, de vêtements et d'outil mais rien de Pas + de 250 jours de travail annuel. Exigences seigneuriales et aléas de la vie peuvent déséquilibrer la famille qui n'a pratiquement jamais de réserves et des contacts extérieurs limités. ► Quelques mouvements de contestations se produisent contre l'encellulement et la pression fiscale ► désir d'obtenir des chartes de franchises même au prix fort de l'endettement. Le village S'y expriment des liens de solidarités ► conscience d'appartenir à une communauté d'hab. [...]
[...] - Personnel seigneurial + instruits. - Usage de la monnaie et des échanges - habitude de luxe ► accroissement des besoins en numéraire. - Progression de l'endettement car multiplication des achats er des ventes de terres et de droits fonciers ► concerne surtout les établissements religieux. - Fin XII, Les prérogatives seigneuriales sont enregistrées par des « terriers » pour mieux répondre à la complexité des tenures, plus mobiles et plus fragmentées. - Dvlpmt des franchises qui limitent les exactions seigneuriales. [...]
[...] Tous ne peuvent prétendre à ce droit. Les détenteurs de la seigneurie banale prélèvent divers redevances : - Le droit de justice, très lucratif (amandes, confiscations de bien) - Le droit de moissonnage (prélèvement de gerbes) - Le droit de gîte - Une taxe annuelle de protection imposée à la communauté villageoise - Le droit de péage (privilège de vendre avant les autres) - La taille (droit de tollir CAD exiger un secours matériel) - Une taxe sur les transactions. [...]
[...] La seigneurie foncière Liée à la propriété de la terre ou à sa jouissance si c'est un fief. La seigneurie peut être laïque ou ecclésiastique mais chacune dispose d'un pouvoir d'exploitation éco. Elle se compose de : - Le domaine du maître ou réserve, qui peut évoluer soit en tenures, soit à la suite de partages successoraux, soit par amputation pour des legs pieux, concessions temporaires ou enfin en fief ► Les seigneuries ecclésiastique sont plus stable et bénéficient des legs pieux, accroissement dès le XIème ► On ne trouve pas de seigneurie dépourvue de domaine, partie la plus productive et mise en valeur par des serviteurs. [...]
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