Saint-Empire romain germanique, pouvoir, guerres, religion, théocratie, clergé, Concordat de Worms, Henri V, pape Calixte II, Réforme protestante, Martin Luther, transmission de la couronne, collège électoral, traité de Westphalie, guerre de Trente Ans, Sainte Ligue
Dans cette querelle, le Pape revendique l'existence d'une théocratie qui constitue une forme de gouvernement dans lequel le titulaire de la souveraineté est une divinité pour laquelle le clergé est le représentant.
Au XIIe siècle, une solution est trouvée, en effet, en 1122 est signé le Concordat de Worms entre l'empereur Henri V et le Pape Calixte II. Ce texte instaure deux investitures :
- Spirituelle par le Pape
- Temporelle par l'empereur.
[...] Ainsi pour la durée de la guerre la Suisse décide de lever une armée pour défendre ses frontières (environ 36 000 hommes) financée et fournie par les cantons, l'issue de la guerre est favorable au clan protestant, et marque la défaite de la Sainte Ligue, des catholiques, mais aussi de l'empereur. Deux traités sont ainsi signés le 24 octobre 1648 : le traité de Münster (entre le Saint Empire et la France) et le traité d'Osnabrück (entre la Suède et le Saint Empire). [...]
[...] Les règles de l'élection du souverain dans le Saint Empire sont plus compliquées qu'en France, celles-ci sont codifiées en 1356 dans la Bulle d'Or par l'empereur Charles IV. Le droit de vote est officiellement restreint aux 7 princes (les Kurfürsten), il est aussi possible qu'un prince électeur vote pour soi-même. La Bulle d'Or offre aussi des privilèges aux principautés formant le Saint Empire, les princes peuvent notamment imposer une religion a leurs sujets grâce au principe de cujus regio ejus religio. Ceci sera la cause de la guerre de Trente Ans, opposant les États catholiques aux États protestants. [...]
[...] Le roi de France encourt aussi beaucoup moins que le souverain du Saint Empire. En effet, le risque d'être destitué par les grands vassaux est moindre. Dans le Saint Empire le souverain n'est pas systématiquement consacré par le Pape, ce qui le distingue peu de ses puissants vassaux, c'est aussi un territoire immense, difficile à contrôler. II. La transmission de la couronne dans le Saint Empire romain germanique Dans le Saint Empire, le principe électif est associé au principe héréditaire. [...]
[...] Ce droit du sang entre en ligne de compte sur deux plans : il tend à limiter le choix des grands électeurs aux membres de la lignée impériale. Il correspond également comme en France à la possibilité pour l'empereur régnant de proposer son successeur puis de le faire couronner comme telle, ainsi la succession royale et impériale a pu s'effectuer la plupart du temps de père en fils. Le souverain du Saint Empire est ainsi élu à Francfort, devient roi de Germanie et exerce ses pouvoirs impériaux comme le roi des Romains. [...]
[...] Ils déplorent aussi le fait que l'empereur n'a pas d'héritier direct et donc le trône sera promis à son cousin Ferdinand, l'archiduc de Styrie, réputé pour son catholicisme intransigeant. Les nobles ont ainsi eu peur que l'on empêche les protestants de pratiquer leur culte. Mais la rencontre au château impérial de Prague vire au pugilat, les nobles protestants s'en prennent aux gouverneurs impériaux et les jettent par la fenêtre, cette défenestration va entrainer l'Europe centrale dans la guerre de Trente Ans (1618 à 1648). [...]
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