Sacre, funérailles, roi en France, cérémonie du sacre, idéologie carolingienne, succession
Sacre fondement du pouvoir du roi. Hugues Capet sacré après son élection, comme Pépin le Bref. Racines dans la tradition carolingienne.
Sacre rituel, mais aussi construction idéologique. Met en place toute l'idéologie de la fonction royale et du rôle de la nouvelle dynastie. Ancre le principe héréditaire. Funérailles princières plus tardives que le sacre. Elles aussi prennent une place idéologique énorme. Mis en œuvre à la fin du MA des deux corps du roi.
[...] Aucune autre souverain n'en fait usage. Louis X : représenté sur son sceau tenant la justice. Ses successeurs feront tous de même. Napoléon et le rois de la Restauration s'en feront aussi, mais main gauche. La couronne. Pèse kg. Roi ne la porte que le jour du sacre, jusqu'à la communion. Après couronne plus légère. Dite de Charlemagne. Coiffe de soie depuis Louis VII. Couronne confiée à Saint-Denis. Plusieurs types de couronne. Un ouverte : tour de tête ornée de fleur de lys, souvent inégaux et alternées. [...]
[...] On remet au roi les regalia. Cérémonie à lieu un dimanche, si possible lors d'une fête religieuse. Assemblée déborde de la cathédrale. Roi arrive à l'aube, accompagné de deux évêques. Sur une estrade. Procession : abbé de Saint-Denis et de ses moines : apportent les regalia et la Sainte Ampoule. Promesse qui fixe la mission du roi. Introduite par Hincmar : moyen de limiter les prérogatives du roi. Archevêque pose des questions et le roi répond. Puis l'archevêque l'élit. Promesse signée par le roi et scellée par le sceau royal. [...]
[...] Si on est d'une famille de roi, apte à régner. Dans l'entourage d'Hugues Capet : avec la mort de Louis on considère que la dynastie carolingienne s'est éteinte. Election théorique s'efface au primat de l'hérédité. Hugues Capet : seul lignage déjà royal existant dans le royaume franc. Une démarche héréditaire Pépin élue et sacré. Dans son second sacre de 754, associe ses fils Charles et Carloman. Charlemagne fait élire et sacrer ses deux premiers fils. Acclamation fortifie le principe héréditaire. [...]
[...] Le sacre ne fait pas le roi. Sa valeur juridique décline. Mais faste augmente. Vers 1300, sont composés des nouveau ordines qui fixent la liturgie du sacre. Ordo de Charles V. Cérémonie s'ouvre en direction du peuple : spectacle. Etre vu de tous. Avant le sacre, grande entrée dans la ville de Reims. Temps fort. Spectacle laïc. Procession magnifique qui coûte très chère. Formule de la promesse s'enrichit. Element par rapport à l'Eglise de France (Grand Schisme). Engagements à ne pas procédé à des aliénations du domaine. [...]
[...] A partir de Philippe VI : main de justice, sceptre, dais devient fixe. Il existe un sceau d'absence. Coutume : à la mort de chaque souverain, on brise le sceau. Conclusion : Auteurs de la fin du MA insistent beaucoup sur les traditions royales et sur l'idéologie, plus que sur le portrait personnel du roi. Succession devient indisponible et immédiate. Religion royale se développe autour de la personne du prince. Sacre et funérailles principaux rites. Surnaturel. Cycle légendaire, illustré par certains objets : ex Sainte Ampoule. [...]
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