Royauté capétienne, Adalbéron, Carolingiens, Robertiens, Hugues Capet, féodalisme, cérémonie du sacre, hérédité dynastique, Philippe Auguste, ministerium
La royauté capétienne va être désignée à la royauté par les grands du royaume et l'archevêque de Reims : Adalbéron. Elle va être à la croisée de deux grandes familles, les Carolingiens et les Robertiens. En 987 Hugues Capet est élu roi. La monarchie capétienne jusqu'à Philippe Auguste II va accuser les traits d'une royauté féodale c'est-à-dire que le roi des Francs est un seigneur parmi les seigneurs, car plongé dans un ordre politique féodal dont il lui faut s'accommoder pour le moment. Le roi va investir cet ordre dans le but de réaliser deux objectifs principaux, à savoir accroitre ses prérogatives et augmenter le territoire soumis à son pouvoir.
[...] Les Baillis vont inspecter les prévôts dans leur prévôté et ces Baillis sont choisis parmi les palatins parce qu'ils ont la confiance du roi. Ils vont conduire la réformation des abus et vont sillonner le domaine à mesure que celui-ci s'accroit. Le roi grâce à ces baillis va asseoir dans son domaine une organisation qui va être prête à s'étendre dans la royauté quand le roi va reconquérir son territoire et pour cela il doit dominer depuis l'intérieur l'ordre féodal. [...]
[...] Les moyens de gouvernement limités Les objectifs des premiers capétiens sont de mettre en place une ébauche d'administration dont le roi en occupe le sommet. Dans les taches encore minimes, le roi va s'appuyer sur la famille royale et ainsi le roi peut associer dans ces actes la reine et son fils ainé. On trouve de grands officiers qui exercent des fonctions de haute domesticité au sein du palais et qui se voient confier des fonctions politiques ou administratives. Les fonctions se précisent et le sénéchal va d'abord être celui qui assure le fonctionnement de la maison royale, mais aussi être le chef des armées. [...]
[...] La royauté capétienne : une royauté singulière Elle va être désignée à la royauté par les grands du royaume et l'archevêque de Reims : Adalbéron. Elle va être à la croisée de deux grandes familles, les Carolingiens et les Robertiens : Hugues Capet est élu roi. La monarchie capétienne jusqu'à Philippe Auguste II va accuser les traits d'une royauté féodale c'est-à-dire que le roi des francs est un seigneur parmi les seigneurs, car plongé dans un ordre politique féodal dont il lui faut s'accommoder pour le moment. [...]
[...] Par le sacre le roi accepte un véritable sacerdoce à l'image des évêques. Cette dimension religieuse il en résulte aussi des pouvoirs guérisseurs aussi appelés « pouvoirs thaumaturges » qui disait on pouvait guérie les écrouelles. Il y a là l'expression de la croyance populaire en la royauté chrétienne et en sa singularité. Dans la société féodale, le sacre revêt une importance particulière parce qu'elle va faire du roi capétien le seul parmi les seigneurs à être investi de son pouvoir par Dieu à l'occasion de cette cérémonie religieuse du sacre. [...]
[...] Cette pratique du sacre anticipé va offrir à la dynastie deux avantages : elle permet l'hérédité tant que le roi désigné vit et elle va aussi permettre avec le temps l'introduction d'une nouveauté, à savoir la primogéniture c'est-à-dire que c'est le premier fils qui obtient la couronne. La primogéniture ne va trouver une utilité que sous Robert qui fera sacrer son fils ainé Henry. L'élection par les grands du royaume va servir à reconnaitre les droits de l'ainé à succéder à son père. Cette succession va être ensuite ravalée à l'étape de l'acclamation. [...]
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