Royaume de France, 1328-1364, guerre de Cent Ans, Capétiens, Plantagenêts, Charles V, premiers Valois
La majorité des conflits a lieu sur le sol français. La guerre de Cent Ans s'inscrit dans la vieille rivalité qui dure depuis le XIIe siècle entre les Capétiens et les Plantagenêts. Peu à peu, elle change de sens pour devenir un conflit national où les protagonistes ne sont plus seulement des adversaires, mais des ennemis. La guerre est alors le choc de deux gouvernements et bientôt de deux peuples qui acquièrent, l'un contre l'autre, leur propre identité d'États modernes.
[...] Guerre de partisans (1341-1365). La Flandre, la Guyenne et la Bretagne ont en commun de présenter un enjeu économique. La Flandre est le débouché naturel de l'Angleterre sur le continent et les échanges commerciaux sont complémentaires. La Guyenne, riche de vignobles et d'activités maritimes grâce au port de Bordeaux et Bayonne, a comme principal acheteur l'Angleterre. La Bretagne, par sa position stratégique et par l'importance de sa flotte marchande est une clé du commerce (sel). Ces régions sont plus proches économiquement avec l'Angleterre qu'avec la France. [...]
[...] Pris par surprise, les navires français sont détruits le 24 juin 1340. En juillet 1346, Edouard III choisit de débarquer en Basse-Normandie lui-même une première chevauchée qui nous conduit aux portes de Paris, en vain. Il se replie vers le Ponthieu. Les Anglais, protégés par la forêt de Crécy, placés en position pour observer les ennemis sur les plateaux de Picardie, se préparent à la bataille. Philippe VI de leur droit d'attendre mais août 1346 au soir, sur un sol détrempé par l'orage, la bataille s'engage à l'initiative française. [...]
[...] Mais Philippe VI refuse de trahir l'alliance qu'il a avec les Écossais. Dès lors, le souverain anglais n'a plus de raison de ménager son adversaire : le champ de la guerre peut s'ouvrir comme un exutoire pour l'aristocratie anglaise en mal de turbulences et de profits Un enjeu : la façade occidentale du royaume La Flandre : le comte de Flandre accepte mal l'hommage qu'il est obligé de frais de roi de France et les ingérences des officiers royaux dans les affaire judiciaires et fiscales du comté. [...]
[...] Abandonnés par le roi de France, les habitants de Calais finissent par capituler le 4 août 1347. Cet épisode n'empêche pas les rois de négocier une trêve, que prolonge la peste noire dont les effets paralysent toute reprise des hostilités. Néanmoins, la défaite de Crécy discrédite la dynastie des Valois, les états de Languedoc et de Languedoïl se montre réticents à accorder des levées d'impôt. En 1347, Philippe VI subit de sévères remontrances de la part des états. Le roi bénéfique que celui qui apporte la victoire ; la défaite, qu'accompagne une fiscalité sans frein, signe le tyran. [...]
[...] Le chef de l'insurrection, Guillaume Cale, y est tué par traîtrise. Priver de leur chef, les insurgés sont perdus et ils se rendent. La répression est terrible. En outre, le régent gracie les insurgés qui ont survécu. Ce mouvement regroupe principalement des paysans, mais aussi des riches bourgeois, des artisans et parfois des clercs. Cette révolte ne s'explique pas par la misère, elle éclate dans les pays les plus riches du royaume de France. Le mouvement, faute d'un projet politique, et rapidement condamnée à l'échec. [...]
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