Rôle de l'Eglise au Moyen-Age, concours professeur des écoles, christianisme, développement de la chrétienté, Eglise, noblesse, clergé, tiers état
L'accent est mis sur les manifestations visibles du développement de la chrétienté. Le christianisme devient la seule religion officielle avec Théodose en 390, après l'effondrement de l'Empire les évêques sont longtemps la seule autorité à subsister.
[...] Les églises romanes ont toutes le même plan en forme de croix latine : la charpente est constituée d'une voûte de pierres en demi-cercle (la voûte en berceau) ou du croisement de deux voûtes. Les murs épais, renforcés de contreforts, sont ornés de sculptures destinées à instruire les fidèles, illettrés pour la plupart alors que le culte est prononcé en latin. L'art gothique À partir du XIIe siècle, un art nouveau se développe en Ile de France. L'art gothique est un art urbain lié au développement du commerce en Europe occidentale. Les richesses sont utilisées pour la gloire de Dieu. [...]
[...] L'Église a également un rôle social à travers l'organisation d'ouvres miséricordes : elle offre assistance aux pauvres et aux malades, applique le droit d'asile et entretient les hôpitaux. L'église impose son pouvoir judiciaire : Elle peut juger et condamner un laïc au pèlerinage ou à la pénitence publique. L'accusé peut réduire sa peine ou l'annuler par l'aumône, les jeûnes, la prière, la confession, la construction d'églises ou encore la participation à une croisade. En cas de fautes graves, elle peut prononcer l'excommunication. II) L'église comme institution L'Église est sous l'autorité du pape. [...]
[...] IV) réformes et contestations L'ordre monastique au moyen âge est marqué par de nombreuses réformes (rétablissement de la règle primitive dans un ordre religieux) - la réforme de Cluny : l'abbaye de Cluny est rattachée directement à l'Eglise de Rome en totale indépendance des pouvoirs laïcs. Les moines qui y vivent pratiquent l'abstinence et le jeûne. Elle devient un ordre puissant au XIe siècle. - la réforme grégorienne elle marque d'abord une séparation plus forte entre les laïcs et les clercs, elle permet à l'Église de récupérer la nomination des abbés et évêques et du produit de la dîme. Elle sacralise le célibat des clercs C'est l'affirmation du pouvoir du pape comme l'autorité la plus puissante. [...]
[...] III) L'élan religieux entraîne une dynamique artistique remarquable : Les papes et l'épiscopat soutiennent les rois. Clovis, Charlemagne et la puissance capétienne ont renforcé leur légitimité par des couronnements grandioses. À leur tour, les rois qui règnent au nom de Dieu (Monarchie de droit divin) soutiennent la papauté : Charlemagne est à l'origine de la puissance temporelle du pape, Saint Louis s'engage pour les croisades. L'alliance du trône et de l'autel se scelle aussi dans l'édification des bâtiments religieux sur le domaine royal. [...]
[...] Le rôle de l'Église au Moyen-Age L'accent est mis sur les manifestations visibles du développement de la chrétienté. Le christianisme devient la seule religion officielle avec Théodose en 390, après l'effondrement de l'Empire les évêques sont longtemps la seule autorité à subsister. Une conception catholique du temple : l'église L'occident est une chrétienté. L'église est le lieu sacré qui réunit la communauté chrétienne pour rendre grâce à Dieu autour du mythe fondateur de Jésus-Christ et de la crucifixion. L'église rythme le temps du croyant La vie des hommes est rythmée par le calendrier agro-liturgique (fêtes religieuses : Noël, Carême, Pâques ) ou par les cloches des églises qui indiquent les différents moments de la journée et célèbrent les grandes étapes de la vie (les 7 sacrements : baptême, mariage, enterrement). [...]
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