Restauration, Angleterre, 17e siècle, dynastie, Stuarts, politique religieuse
La Restauration a été une période qui a tout autant que le protectorat mobilisé les historiens, et en particulier le courant historiographique très puissant nommé le courant libéral : Macauley. Il inaugure ce courant libéral qui estime que la fameuse Glorious Revolution est à l'origine d'un modèle politique originale : la monarchie parlementaire tempéré. Dans les années 1960 le courant marxiste mené par Christopher Hill, il y aurait dans cette révolution une « révolution bourgeoise », ce schéma est aujourd'hui abandonner. On peut dire aujourd'hui que la glorieuse révolution a perdu une bonne partie de son prestige historiographique. On y voit beaucoup moins les racines d'un nouveau type de régime.
[...] Déclaration se fait entre le 4 et le 14 avril 1660. L'homme qui du côté du roi conseil les Stuarts s'appelle Clarendon, c'est le conseiller principale de Charles II, futur chancelier d'Angleterre. C'est le nouvel homme fort. C'est un texte de compromis qui cherche à trouver les mots pour ne pas heurter les anglais et la convention. C'est un texte de compromis dans la forme mais dans le fond cela reste confus. Il est dit que le roi reprend la couronne avec les prérogatives d'un souverain de droit divin, d'autre part le roi prône la tolérance religieuse, c'est là qu'on peut voir un compromis. [...]
[...] La Convention décide de régler elle-même la question. Dans cette décision de la convention, on va réfléchir à l'organisation des ressources de la monarchie. C'est une mise à plat de toutes les grandes mesures fiscales à prendre en 15-20 ans : le roi se voit allouer une pension civile très importante. On lui donne de l'argent mais on estime qu'il doit pouvoir vivre de ces propres ressources (des domaines C'est un vœu pieux car les maitresses et les enfants sont une source de dépense colossale. [...]
[...] Charles II est en fait fainéant et il passe plus de temps à s'amuser qu'à travailler. C'est donc un personnage qui ne ressemble pas à son cousin germain Louis XIV. Il est entouré de maitresse alors quelque temps auparavant la moral très strict puritaine régnait (interdiction de danser Charles II a deux maitresses, la première est une actrice Nell Gwyn, et puis surtout la comtesse de Castlemaine dont il a plusieurs enfants alors qu'il n'a pas d'enfant de sa femme légitime. [...]
[...] Sa suscite ces Charles II un véritable souci de réconciliation et par la même une volonté politique. On peut donc considéré que les choses sont assez bien engagées. En matière institutionnel, le roi souhaite préserver la monarchie de droit divin, ce qui n'est pas compatible avec ce qui a été mis en place depuis 1642, c'est-à-dire le rôle imminent du parlement. Le fruit de la confrontation c'est la victoire de la prérogative royale. On revient à la situation d'avant 1642, ce qui est étonnant. [...]
[...] Les femmes, les enfants sont nourrit loger . cela discrédite l'image royale. Ajoutons que cet homme à des conceptions qui sont fermement celle de l'absolutisme et de la monarchie de droit divin. Sitôt revenu il touche les écrouelles, c'est un acte thaumaturge, un acte lié à l'histoire de France car à l'origine seul les rois de France touche les écrouelles, pouvoir donner au moment du baptême de Clovis. Le modèle de Charles II c'est la monarchie française, en 1660 ce n'est pas encore Louis XIV, mais tout au long de son règne Charles II va beaucoup s'identifier à son cousin Louis XIV Les fondements institutionnels de la restauration Lorsque le roi revient en 1660 la question est de savoir ce que l'on va faire des institutions et de la législation misent en place pendant la révolution. [...]
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