Née de l'humanisme, c'est-à-dire du goût de l'art antique, la Renaissance est la rénovation littéraire, artistique, spirituelle et philosophique qui se produit en Occident aux quinzième et seizième siècles, et qui a été suscitée par la rencontre de l'esprit moderne avec la pensée antique. Cette résurrection a été favorisée par l'apparition des trésors de l'Antiquité, que les savants grecs, chassés de Constantinople par les Turcs en 1453, apportèrent aux brillantes cours princières italiennes, ainsi qu'à la Cour de nombreux papes humanistes (Alexandre VI [1431-1503], Jules II [1443-1513], et surtout Léon X [1475-1521]). A peu près à la même époque, après les tirages d'images et d'opuscules pieux en xylographie, par une heureuse coïncidence, on découvre l'imprimerie, qui permet la diffusion plus rapide et moins coûteuse de ces manuscrits dont elle fixa les textes jusqu-là soumis aux distractions et les caprices de copistes. L'imprimerie multiplie ainsi les oeuvres des auteurs contemporains, des universitaires, des traducteurs, des poètes tandis qu'elle laissa à l'écart presque toute la littérature du Moyen-âge (...)
[...] Malheureusement, ce conflit religieux ne se borna pas à des discussions entre théologiens, mais il aboutit à la guerre civile, qui ensanglanta la France par ses assassinats et ses massacres jusqu'à l'avènement d'Henri IV, qui rétablit énergiquement l'autorité royale si affaibli sous ses prédécesseurs. En douze ans la France retrouva sa force et sa prospérité, mais, tout à coup, victime de ce fanatisme qu'il avait essayé de faire disparaître, Henri IV fut assassiné par un moine nommé Ravaillac (1610). Aussi l'Italie a également connu, dans la seconde moitié du seizième siècle, la fin de la grande liberté «humanistique» et les années difficiles de la Contre Reforme. [...]
[...] La France, l'Italie et la Renaissance Née de l'humanisme, c'est-à-dire du goût de l'art antique, la Renaissance est la rénovation littéraire, artistique, spirituelle et philosophique qui se produit en Occident aux quinzième et seizième siècles, et qui a été suscitée par la rencontre de l'esprit moderne avec la pensée antique. Cette résurrection a été favorisée par l'apparition des trésors de l'Antiquité, que les savants grecs, chassés de Constantinople par les Turcs en 1453, apportèrent aux brillantes cours princières italiennes, ainsi qu'à la Cour de nombreux papes humanistes (Alexandre VI [1431-1503], Jules II [1443- 1513], et surtout Léon X [1475-1521]). [...]
[...] Même François Ier, à la suite de l'affaire dit des Placards (un violent pamphlet contre la messe et la cour pontificale, qui a été publié dans de nombreux lieux publics et même à la porte de la chambre du roi, provoquant en lui une violente réaction), prit de graves mesures de répression contre les réformateurs: le grand humaniste Ėtienne Dolet (1509-1546) fut condamné au bûcher; Marot, Rabelais, suspectés à la Sorbonne, eurent beaucoup de mal à se défendre contre l'accusation de luthériens. A son tour, Calvin, ainsi que Luther, condamna la renaissance à cause de l'intrusion d'éléments artistiques dans la vie religieuse qu'ils voulaient reporter à sa simplicité primitive. Cependant, la Reforme eut une grand influence non seulement sur le français qu'elle adopta comme langue de culte et de enseignement chrétien, mais aussi sur la littérature. [...]
[...] La Renaissance littéraire arriva presque à l'improviste, au début de François Ier, et c'est surtout à la cour que l'humanisme trouva appui auprès du roi et de sa sœur Marguerite. De nombreuse institutions, favorisant les nouvelles idées, sont dues à la générosité et à l'encouragement du jeune roi : la typographie Royale, la Bibliothèque du Roi, installée au château de Fontainebleu. Le Collège des Lecteurs Royaux, fondé en 1530 devenu ensuite l'actuel Collège de France ou l'on enseignait le latin, le grec et l'hébreu et qui ouvrit une plus libre carrière, hors du control de la Sorbonne, aux efforts humanistes. [...]
[...] L'Italie n'a pas connu les horreurs de la France, mais les libertés s'évanouirent et plusieurs montrèrent une forte orthodoxie extérieurement, mais, en privé, ils se sentaient très proches les protestants. On croyait autrefois que le nicodémisme ait été essentiellement un affaire des élites, mais les études confirment qu'il fut également très populaire aussi dans le petit peuple. La Grand Renaissance avait vraiment changé le monde. [...]
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