Documents d’archive médiévaux, formulaire de chancellerie, comptabilité médiévale, administration royale
Les formulaires de chancellerie médiévaux regroupent des actes effectifs anonymés ou des actes supposés. Ils permettent de garder trace d'actes aujourd'hui disparus.
Le formulaire de chancellerie moderne enregistre des formes d'actes anciens qui ne sont plus utilisées. Mais on peut y trouver de la même façon des actes dont on ne trouve plus trace (ex. : actes concernant les conséquences des guerres de religion dans un formulaire du XVIe siècle).
On garde trace dans les formulaires des canaux de réception et de décision des actes. En lien, la question de savoir quel est le destinataire du formulaire étudié :
– Document d'enseignement ;
– Document aide-mémoire d'un professionnel.
[...] Dès 1340, problèmes pour gérer les archives. Procédure particulière de contrôle : le compte est à présent établi par le comptable même en deux exemplaires : L'un reste dans les comptes du comptable ; L'autre est transmis à la chambre des comptes et annoté en latin. Production d'archives : on archive les anciens comptes qui servent ainsi de modèle aux comptes futurs. Ce phénomène concourt à l'homogénéisation des méthodes de travail des comptables royaux. Le compte du XIVe-XVe siècle est verbeux et rempli de détails qu'on ne trouvait pas dans les comptes inventaire. [...]
[...] Remarque à placer sur la conservation des sceaux. Mixte de chancellerie. Langue : français diffusé à la chancellerie. Deux aspects ensuite. L'office Rétribution d'une charge, imitation des bénéfices ecclésiastiques. Problème de l'hérédité de l'office. L'écriture est tout de même élégante et soignée, ce qui tendrait à prouver que la gestion de l'office n'est pas encore quelque chose de routinier. Le détenteur de l'office résigne l'office en faveur de qqn. Il dit qu'il a l'office héréditairement. On note que la chambre des comptes refuse cette demande pour réduire les dépenses et non pas en protestant contre cette prétention d'hérédité. [...]
[...] On a à chaque fois une mention de la quittance et le montant. On a 2200 p. pour les recettes ; 2278 p. pour les dépenses. La différence correspond aux dons du duc pour compenser. Les sommes sont exprimées en livres parisis. Deux exceptions : utilisation d'une somme en livres tournois et une fois en francs. Ce sont trois monnaies de compte. Les personnes et les lieux Louis d'Orléans (1372 1407), frère de Charles VI. Fastueux : politique de construction. [...]
[...] Les formulaires témoignent des champs d'activité d'une institution à un moment donné et aussi des moyens juridiques devant être mis en place pour répondre à des problèmes nouveaux. Les comptabilités médiévales, problèmes d'approche Petite histoire Apparition C'est un des grands éléments de la mutation des sources au XIIIe et XIVe siècle. L'apparition des comptabilités médiévales résulte d'une modification de la gestion administrative. Sous les premiers Capétiens pas de comptabilité écrite, mais probablement un bilan oral. Finalement, au début du XIVe siècle, les comptables se font jugés en même temps que leurs comptes : cf. O. [...]
[...] L'aspect des constructions La chapelle n'existe plus. On n'apprend dans le compte que la chapelle est accolée au monastère des Célestins. Dans certains cas, on ne connaît pas le nombre de pans des pièces. Mais en général, on connaît : La longueur, La largeur, Le programme iconographique des vitraux, mais pas leur matériau : voir fol. 6v. On reconnaît des dévotions spécifiques des Valois (les Valois ont reçu trois fleurs de lys en signe de la trinité ; image de saint Louis). [...]
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