Vie monastique, synode d'Aix-la-Chapelle, Louis le Pieux, réunion d’ecclésiastiques, renaissance carolingienne, communautés monastiques
Charlemagne meurt en janvier 814 et Louis, roi d'Aquitaine, alors âgé de 36 ans, est couronné. En effet, Pépin et Charles le Jeune étant décédés, il est l'héritier direct de l'empereur. Louis le Pieux gagne son surnom par sa grande piété, mais ne délaisse pas le gouvernement pour autant. Comme son père, il donne de l'importance à l'ascendance du pouvoir impérial sur la papauté. Il veut également résoudre les problèmes et unifier durablement le royaume, lequel est désormais immense et hétérogène.
Dans ce but, Louis organise un synode à Aix-la-Chapelle, capitale impériale suite à la construction d'un palais par Charlemagne. Un synode est une réunion d'ecclésiastiques afin d'aborder des sujets de vie religieuse. Ce synode aborde plusieurs points, dont l'organisation monastique
[...] La réforme de la vie monastique d'après le synode d'Aix-la-Chapelle (817) Introduction Charlemagne meurt en janvier 814 et Louis, roi d'Aquitaine, alors âgé de 36 ans, est couronné. En effet, Pépin et Charles le Jeune étant décédés, il est l'héritier direct de l'empereur. Louis le Pieux gagne son surnom par sa grande piété, mais ne délaisse pas le gouvernement pour autant. Comme son père, il donne de l'importance à l'ascendance du pouvoir impérial sur la papauté. Il veut également résoudre les problèmes et unifier durablement le royaume, lequel est désormais immense et hétérogène. [...]
[...] Le souverain carolingien avait la préséance religieuse sur le pape, comme le signale le titre prince utilisé à la ligne 2. Dérivé du latin, il signifie premier Louis en profite pour améliorer l'administration afin de contrôler l'empire, c'est le début du découpage religieux qui a survécu jusqu'à nos jours. Il fait nommer des archevêques et fait resserrer l'encadrement des campagnes. Les diocèses sont découpés en circonscriptions, les paroisses rurales (regroupements de maisons autour d'une église) se multiplient Dans cet esprit de réformes, il s'intéresse à la mise en ordre du cénobitisme (mot dérivé de coenobia signifiant communauté religieuse). [...]
[...] Maintenant, ils ne sont autorisés à enseigner qu'aux oblats, c'est-à-dire aux jeunes qui se destinaient à devenir moines. III. L'application de la Règle bénédictine A. Pourquoi un tel succès ? Après sa diffusion dans le capitulaire de 817, la Règle bénédictine se doit d'être appliquée partout en Europe. Vers l'an mil, il ne restait que de rares monastères en Espagne, Irlande et Italie du Sud qui n'observaient pas la règle de saint Benoit. Lorsque d'autres ordres monastiques apparaissent, les bénédictins restent les plus nombreux, et cela jusqu'à la Révolution française. [...]
[...] Chaque monastère doit l'appliquer, c'est la règle 3. Chaque moine doit la comprendre : c'est la règle et chacun doit l'apprendre, c'est la règle 2. Tout est entremêlé : citations de la Bible, exhortations spirituelles, stipulations juridiques, fondement doctrinal jusqu'aux détails de la vie quotidienne, et tout prend la même place, sans ordre d'importance. En fait, ce n'était pas rare pour les manuscrits médiévaux d'être organisés de la sorte. Insistance sur la discipline Même si elle respecte l'individualité des moines, et les forme en respectant leur personnalité, elle insiste sur la discipline intérieure, l'abnégation de la volonté et l'obéissance. [...]
[...] Ils font vœux de pauvreté, chasteté et obéissance. Ils sont dirigés par un abbé ou une abbesse, qui eux même le sont d'un évêque. L'Abbé est désigné par les moines pour diriger la communauté. Abba = père en syriaque. Élu à vie par les moines, il est secondé de quelques moines qui le conseillent. Pour les affaires les plus importantes, il doit suivre l'avis du chapitre, c'est à dire de l'assemblée des moines. Donc quand le texte dit ont siégé des abbés accompagnés d'un grand nombre de leurs moines et ont décrété d'y commun accord et d'une même volonté que les chapitres qui suivent seraient invariablement observés par tous les réguliers cela signifie que les moines et les abbés ont eux-mêmes décidé des règles qui régiraient leur vie à eux, les réguliers. [...]
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