Affrontements religieux, rationalisme des Lumières, athéisme, processus de désacralisation, déchristianisation, montée de l'islam
XIII : accalmie dans les affrontements religieux. Les églises restent puissantes mais tjrs des enjeux spirituels. Les églises sont tiraillées par des courants internes et au-delà, le christianisme doit affronter le rationalisme des Lumières. Ces doutes ouvrent la voie au déisme et à l'athéisme mais aussi à de nouveaux courant spirituels : lent processus de désacralisation et de déchristianisation.
[...] Apparus au XVème en Angleterre, les francs maçons sont une confrérie de travailleurs libres et indépendants des juridictions seigneuriales. En attirant clergé, noblesse et bourgeoisie► devenus une société de pensée et étendue à l'échelle européenne au XVIIIème ►Condamne l'athéisme, ouverte à toutes les confessions chrétiennes et juives, prône la tolérance et l'universalisme ► hostilité de la papauté. Les Grandes loges de Londres et de Paris publient les constitutions, CAD le règlement des franc-maçonneries► objectif de réunir les hommes libres et de bonnes mœurs. [...]
[...] En Russie, le patriarcat de Moscou est remplacé par une direction collégiale en présence d'un représentant laïc du tsar → supervise l'organisation, la formations des Popes, contrôle et surveille c'est une période d'appauvrissement et d'affaiblissement pour le pays → les popes sont enrôlés dans l'armée contre la Turquie, 4/5 de monastères sont supprimés et une partie des fidèle refuse l'ingérence du pouvoir. Quant aux églises grecques, elles sont à la fois persécutées et tolérées à condition de se soumettre au pouvoir politique musulman. [...]
[...] Fin XIII et dans le contexte de l'affrontement entre ottomans et Russes, la vision du monde musulman se fait de plus en plus critique. II) L'ERE DES CRITIQUES ET DU DOUTE La foi chrétienne et le dogme sont ouvertement critiqués par les philos et les sociétés de pensée ► L'élite européenne tente de relier les questions de la foi et du salut à cette rationalité → recul des pratiques religieuses et processus de désacralisation et de déchristianisation. Religion et Lumière Les lumières édifient le bonheur des hommes sur la raison et la tolérance → réponse à l'échec supposé du christianisme, vue comme irrationnel et intolérant, promettant un bonheur n'existant que dans l'au-delà. [...]
[...] Fin XIII ► coexistence de 2 mouvements : - Eglise qui reconquiert les terrains perdus - Relatif détachement à l'égard de la religion, abandon du conformisme social prôné par la religion, préoccupation de +en + laïque et scientifique. ►► Toutefois, christianisme reste un élément fondamental de la civilisation européenne. Les églises restent puissantes, le christianisme est miné par des divisions internes à l'extérieur par le mouvement des lumières. Toutes ces remises en causes induisent une individualisation des pratiques religieuses et une sécularisation des activités, l'église abandonnant une partie du contrôle social. Caractère populaire et spontané à l'origine d'un long processus de déchristianisation. [...]
[...] Politique d'unification religieuse → l'Inquisition menée en 1720-1730 → vague de répression à l'encontre des minorités. En France, le catholicisme est religion officielle, celle du roi et de la majorité de ces sujets. Chez les Habsbourg, tolérance envers les minorités se généralise dès 1781. L'évangélisation des pays lointains souffre des rivalités d'ordres et de la montée de l'islam. Une crise réelle du pouvoir pontifical car offensive des Lumières et impuissances des huit papes successifs. On tente de soumettre + l'église à l'état► mesures contre les congrégations monastiques dont l'oisiveté est dénoncée. [...]
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