Univers du prince, éducation chevaleresque, condottieres italiens, éthique du pouvoir, cérémonie pontificale de la « Rose d'or », cérémonies princières
Du décor princier présent sur les murs des palais (fresques, tapisseries, tableaux...) jusqu'à l'art de la table (orfèvrerie...), en passant par les bijoux, les vêtements, les collections (vases...), la musique, la cuisine, les joutes.... L'orfèvrerie est aussi un bon moyen de thésaurisation, ce pourquoi beaucoup de pièces d'art ont été fondues (Louis XI est réputé pour ses commandes d'orfèvreries).
Il y a une diversité d'outils artistiques qui convergent ainsi vers le prince. Cette diversité s'ancre dans l'univers du prince, dans l'éducation chevaleresque.
Cette multiplicité d'arts se déploie particulièrement lors de cérémonie, publiques ou privées.
[...] Notamment les décors de la Chambre du Cerf (vers 1343) à Avignon, dans le palais des papes, réalisé par Elle représente une chasse au faucon, chasse aristocratique par excellence. Le décor crée ainsi un climat de connivence. Le langage décoratif introduit un dialogue entre le pape et ses visiteurs. Un décor n'est signifiant . Un décors n'a pas de sens en soi, mais c'est l'usage qui est fait du lieu qui lui donne un sens. Les fresques sont pérennes. De ce fait, il peut être plus intéressant pour le prince de privilégier un décor mobile pour s'adapter. Chambre de Laurent le Magnifique ( , au rez de chaussé.). [...]
[...] Les auteurs sont les ducs eux-mêmes. La transmission des armes est héréditaire et ne se fait qu'aux fils ainés (on parle d' « armes pleines ». Mais ici, elles évoluent : ce qui dénote que le lignage monte en puissance. L'héraldique permet d'observer cette montée en puissance. Le pouvoir ducal se construit sous la forme d'une principauté. Ils rivalisent avec la puissance française : d'un point de vue institutionnel (construction d'un parlement ) mais aussi culturelle et idéologique. L'héraldique a un avantage : il est reproductible à l'infini et il peut être vu par un très grand nombre d'individus Les armoires soulignent la présence symbolique du prince en son absence réelle : elles agissent comme des substituts à la personne du prince. [...]
[...] David c'est le modèle du roi de l'Ancien Testament qui est réutilisée par les rois de France. Ce David, avec la harpe sur ces vêtements à une couronne fleur de lys, renvoyant aux Valois. Ceci indique que le duc de Bourgogne se rattache à la monarchie des Valois. Conclusion : Claus Sluter a concourut à l'exaltation princière (de son vivant et de sa mort), mais dans une mise en scène voulu par le prince lui-même. Le prince reste le maitre d'œuvre, même s'il le talent de Sluter est incontesté. [...]
[...] Ex : Nef d'Anne de Bretagne ? Ex : Coupe de Saint-Agnès. Elle apparait dans un inventaire royale de 1391 comme un hanap (coupe pour boire du vin) or ça pèse 2 kilos. On ne s'en sert pas. Saint-Agnès est la fête du 21 janvier, qui est aussi la date d'anniversaire de Charles V. Le duc de Berry aurait dû lui donner à son anniversaire en janvier 1391. Mais son frère meurt en novembre 1380. Aussi, il le conserve pour le donner ensuite à Charles VI. [...]
[...] Vincennes est un lieu de la légitimité des Valois. Avant Charles toutefois, Vincennes n'est pas un concurrent de la cité de Paris avec le Palais de la Cité. Un évènement de la Guerre de Cents-Ans va accroitre le rôle de Vincennes : le 22 avril 1361, Jean le Bon (venant d'être libéré) décide de nommer un gestionnaire pour « la construction de la nouvelle tour de Vincennes ». Dans le projet initial, il s'agit juste d'une tour destiné à assurer la sécurité personnelle du roi : il ne s'agit pas d'ériger un palais princier. [...]
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