Prince et les arts, XVIe siècle, XVIIIe siècle, arts princiers, mécénat, représentations artistiques
Connaître les grands peintres et les grands sculpteurs : Vinci, Raphaël, Michel-Ange, Poussin, Le Brun, Fragonard, Boucher, Vato ??, David. Architectes : Brunileschi, Bramante, Michel-Ange, Philibert de Lorme, Mansart, Le Mercier, Hardouin Mansart, le Bernin, Borromini.
Il s'agit d'analyser en historien les rapports (« et ») qui s'instaurent entre le prince et les arts, c'est-à-dire les relations d'interdépendance entre un artiste ou des artistes qui appartiennent à des statuts divers : simples domestiques, proches (quand Le Bernin est malade, Urbain VIII se déplace), suffisamment célèbres pour avoir une certaine autonomie.
[...] Le peuple : que voit-il des monuments du monarque ? Le Louvre est vu par tout le monde à Paris, idem pour le palais royal (envahi deux fois durant la Fronde), le palazzio Pitti à Florence est visible de tous même s'il est de l'autre côté de l'Arno. Toute la population voir ces palais et est donc impressionnée par la gloire immobilière du prince. A Versailles, le portes sont ouvertes dans la journée, il suffit d'une épée pour y rentrer. [...]
[...] Les princes ont rarement le monopole d'un artiste. Il y a un véritable cosmopolitisme d'artistes. Les princes font aussi passer la lutte par les arts. La nature du régime italien accentue encore plus ce besoin d'artistes et de mécénat : ce sont surtout des condottieres qui dirigent les cités-états, leur pouvoir a été acquis par la force, par la violence. Pour conserver ce pouvoir, il faut trouver un autre discours que celui de la force : le discours du bon gouvernement. [...]
[...] Buste à peu près accepté, la statue finit au fin fonds du parc de Versailles et on change le nom (on l'attribue à un héros romain). Les décors et les fontaines de Versailles sont pourtant des réalisations baroques. La structure d'ensemble est classique, mais le décor est largement baroque. Exemple : Le Bernin, Borromini. - Le classicisme : Mansart, Le Mercier (architecte favori de Richelieu). - Le rococo - Néoclassicisme : épuré. Exemple : La saline de Nicolas Le Doux. [...]
[...] C'est par les arts que va se légitimer une jeune et fragile dynastie. Le mécénat bourgeois, urbain est plus discret, moins tapageur, mais se développe autour de ce mécénat tout un commerce du luxe, du collectionnisme. Les artistes commencent par travailler pour ces familles de marchands, de la noblesse de robe. Ce genre de mécénat doit être écarté car il n'appartient pas à la problématique du sujet qui tourne sur le pouvoir et les arts. Ce qui nous intéresse c'est de montrer qu'au XV, XVI, XVIIe, c'est le prince qui fait l'art, c'est le prince qui, par la cour, dynamisme et protège les artistes, et non pas la ville et les corporations. [...]
[...] * Le terme mécène en français se fixe entre 1666-1680, à l'apogée de l'art louis-quatorzien à l'époque de Charles le Brun. Ils organisent et systématisent la production artistique. * Le terme mécénat est plus tardif : frères Goncourt en 1867 sous le second empire (cf. mécénat de Napoléon III). Le mécénat se répand avec l'apparition du mécène européen au XIXe siècle ; on a des mécènes amateurs d'art qui sillonnent le continent à la recherche de collection d'art. le marché de l'art s'étend. Concurrence de plusieurs marchands d'art remise en cause de l'intérêt de l'Académie. [...]
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