Premiers Capétiens, 978-1108, Hugues Capet, roi des Francs, pouvoir de l'Eglise, Concile de Charroux, première croisade
Le pouvoir régalien, déjà entre les mains des princes territoriaux, continue à se morceler au profit des châtelains qui exercent dans le cadre local du territoire qui dépend d'un ou plusieurs châteaux, la châtellenie. Entre 1030 et 1150, les châtellenies deviennent indépendantes, et seules quelques principautés résistent à la désagrégation, comme le duché de Normandie ou le comté de Flandre. Les premiers Capétiens ne tentent pas de lutter ni d'unifier leur royaume, ils cherchent plutôt à enraciner leur dynastie dans leur principauté qui devient le domaine royal. Ils disposent aussi d'un pouvoir sacré qui les place au-dessus de tous les autres membres de l'aristocratie et en fait les alliés de l'Église. L'Église, principale dispensatrice d'ordre, de paix et de miracles, met son idéal au service de la royauté.
[...] En 1059, il est décidé que le choix du pape est réservé aux cardinaux, à l'exclusion de tout laïc qu'il s'agisse de l'empereur ou de l'aristocratie romaine. Lutte contre la simonie et le nicolaïsme. En 1075, Grégoire VII condamne l'investiture des églises par les laïcs. Cette nouvelle théorie pontificale s'appuie sur les dictatus papae que le pape édicte parallèlement. Il affirme son autorité absolue sur tous les membres de l'église. Pour faire appliquer la réforme Grégoire VII envoie des légats dans le royaume, c'est-à-dire des clercs qui dépendent directement du pape et qui sont chargées de faire appliquer sa volonté. [...]
[...] Tous doivent le service militaire au châtelain et la garde de la forteresse. Tous peuvent être soumis, après jugement, à des punitions corporelles qui étaient jusqu'alors réservés aux seuls non- libres. Les preuves de la liberté et de la servitude disparaissent. L'indépendance comme la liberté sont des notions relatives : les paysans sont plus ou moins attachés à leur seigneur. Certains paysans, pour échapper aux contraintes de seigneurs voisins ou poussés par la pauvreté, peuvent se donner à un seigneur, une église, au saint patron de cette église sainteurs). [...]
[...] Ces constructions seront menées sans autorisation publique, à l'initiative d'hommes de l'entourage du prince territorial qui appartiennent à la grande aristocratie. Ce sont quelquefois des cadets de famille aristocratiques qui profitent des troubles politiques qui affectent la principauté pour s'émanciper. Les seigneurs n'hésitent pas à s'emparer de biens ecclésiastiques. La poussée châtelaine se produit en réseaux Des principautés fortes : Normandie, Catalogne et Flandre Dès le milieu du XIe siècle, certains princes reprennent le pouvoir et deviennent les maîtres de leur principauté. [...]
[...] Les chevaliers deviennent vite indépendants. P 183 : description de la cérémonie de l'hommage Pour tenir son rang et voir sa puissance reconnue, le seigneur a besoin de contemporains et d'égaux qui peuplent sa cour et vivent de ses dons. La solidarité entre le seigneur et ses vassaux se traduit parfois par des intermariages. Les liens horizontaux sont donc aussi importants que les liens verticaux pour comprendre comment s'organise l'aristocratie médiévale. VI- Condition des paysans 1. Les tenanciers Diminution du nombre de paysans alleutiers. [...]
[...] Les petits seigneurs fonciers se trouvent souvent exclus du groupe. Les réformes militaires menées par les carolingiens avaient déjà largement trié ceux qui, parmi les hommes libres, avait le privilège d'aller à l'ost. L'évolution sociale qui voit se développer les chevaliers accentue encore la sélection parmi les hommes libres détenteurs d'alleux. Groupe des moyens seigneurs L'adoubement De nouveaux chevaliers peuvent entrer dans ce groupe par leurs qualités personnelles qui les font remarquer du châtelain. S'ils sont pauvres ils peuvent être nourris à sa cour : ce sont les chevaliers-serfs. [...]
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