Pouvoirs, monarchie capétienne, XII, XIII, curia regis, Louis VII, Philippe Auguste, curia in parlamento, curia in compotis, Bouvines
Elle ne peut se comprendre sans le développement de l'administration, les organes du pouvoir et les affirmations idéologiques.
L'évolution du Palais est au début non permanente avec des vassaux du roi simple seigneur ou chevalier qui monte en puissance.
À la fin du XIe le cour du roi ou curia regis avec le personnel différent, l'Hôtel-le-Roi (entourage qui se déplace avec le roi), les grands officiers dont le sénéchal, le connétable, le chambrier, le chancelier qui est le chef de la chapelle royale, montent en puissance.
[...] Les baillis sont au-dessus de circonscription le bailliage. L'évolution se fait du XIII et existe jusqu'à la Révolution française. Dans les autres centres annexes, les officiers sont les sénéchaux (nom du sud dû au Plantagenêt). Il existe 28 bailliages et sénéchaussée. Les baillis ne sont plus des hommes de cour, mais des fonctions de centralisation du pouvoir royale et lèvent le revenu du roi. On voit naître des familles de baillis. c/un exemple de carrière : les Beaumanoir : Pierre de Remy en Picardie est le chevalier et sir de Beaumanoir et est nommé juge dans les bailliages de Gâtinais. [...]
[...] Il met en place Livre des coutumes usages du Beauvaisis qui montre les fonctions suprêmes de cette monarchie capétienne et le roi. II/Le roi, garant de la paix 1/Gagner la guerre pour imposer la paix a/avant Bouvines : Avant Bouvines en 1124 Louis VI (1108-1137) avait réussi à mobiliser l'ost royal (l'assemblée des vassaux du roi et contingent) pour faire reculer l'armée de l'empereur Henri V (1106-1125). Philippe Auguste va de succès en succès face à Jean sans Terre (1199-1216). [...]
[...] Les édits sont importants pour leur contenu et par le fait qu'il peut l'imposer sur tout le royaume donc sur les vassaux qui forment le regnum Francorum. Il est soutenu par les justiciers avec la Livre de justice et de plaid, quod principi placuit, legis habet vigorem. Thomas d'Aquin (1224-124) qui est dominicain est peu suspect de déplaire au pape dit que le pouvoir de faire les lois est à celui qui a le plus grand nombre donc le roi. Louis IX sait qu'il est responsable du salut de son peuple donc profondément chrétien, mais il ne veut pas qu'on s'en mêle. [...]
[...] Se matérialise lors de la cérémonie du sacre le lien entre le roi et le peuple. c/le roi et l'Église : Le clergé demeure un appui essentiel de la royauté. Philippe IV le Bel (1285-1314) essaie de limiter le statut sacerdotal du roi et amène le contrôle ou Anagni du pape Boniface VIII (1294-1303) par les agents du roi. Les évènements on fait basculer le rapport de force entre le roi et l'église. Les débats avec la royauté les clercs et évêques pas forcément avec le pape. [...]
[...] C'est la fin de la coalition. Philippe disposait de 1300 chevaliers et 7000 sensagent donc infériorité numérique. On engage seulement au moment décisif les armées complètes au début juste des escarmouches. la Marque c/l'exploitation de l'événement : Philippe sait l'importance de la faute. Brunswick a attaqué et a perdu un dimanche c'est une faute politique Philippe a gagné, car il avait Dieu avec lui. Philippe organise une entrée royale à Paris avec les prisonniers enchaînés. C'est mis par écrit par Guillaume le Breton c'est la Philippide avec exaltation du roi l'écho de cette bataille renforce l'autorité du roi. [...]
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