Le roi ne se confond pas avec les seigneurs quelque soit le pouvoir qu'il exerce, le roi est légitime, il faut donc exposer les principes qui font valoir cette légitimité. Roi faible politiquement et effacé: il n'a pas les moyens matériels de soumettre les grands, les seigneurs à son pouvoir, les seigneurs ont récupéré une partie du pouvoir du roi. Féodalité = démembrement de la puissance publique, c'est ce démembrement qui constitue l'arrière plan, en conséquence le roi est affaibli.
[...] Le propre fils de Philippe Auguste a fait preuve d'un certain courage (Louis le Lion), cette bataille qu'il remporte lui apporte le soutien de Dieu et il est appelé à exercer la direction du royaume, fait office de sacre, le fils même si pas forcément associé au trône qualité guerrière faite équivalence au sacre. Paragraphe 2 : Le sacre C'est sous les premiers Capétiens que le rituel se fixe et dès le 11ème siècle c'est l'archevêque de Reims qui a ce privilège que de sacrer le roi, roi sacré à Reims, ce choix de Reims renvoie aux origines mêmes de la monarchie française, donc à Clovis, le roi capétien resserre ainsi les liens à l'ancêtre mythique Clovis. [...]
[...] La paix sera donc prise en charge par l'Église et cette dernière produit un droit spécifique, elle pourra donc sanctionner cette paix, par l'excommunication (mettre en dehors de l'Église toute personne qui n'acceptera pas de céder à ces injonctions. L'Église va donc diriger un mouvement de pacification et y associe la population. Le premier procédé c'est la paix de Dieu, ainsi l'Église accorde sa protection par un concile, les évêques se réunissent pour que l'Église accorde sa protection à certains bien, certaines personnes. [...]
[...] Si bien que ces évêques vont être d'abord des seigneurs bien plus que des hommes d'Église, certains d'entre eux vont même adopter des comportements tout à fait contraires aux recommandations de l'Église, ils vont accaparer les revenus de l'Église, ils vont également multiplier les trafics, ce trafic des fonctions c'est ce que l'on appelle la simonie. Les hommes se relâchent et tombent ainsi dans le Nicolaïsme [relâchement des mœurs du Clergé relatives à cette époque], gagné par l'esprit féodal et elle est associé ainsi à toute sorte d'abus, abus qu'il faut réprimer, le mouvement va se développer pour combattre cette main mise des laïques. [...]
[...] Le roi ne peut s'ériger en maître exclusif de ce domaine, un roi faible dans le domaine royal, mais également dans le reste du royaume des pouvoirs concurrencent le pouvoir royal, pouvoir local que le roi ne peut éradiquer. Roi faible, car ses possessions ne forment pas un ensemble politiquement homogène. Les seigneurs qui contrôle les seigneuries du royaume n'entendent pas obéir au roi et contestent son pouvoir donc roi faible. Tout d'abord le roi n'a pas de représentant direct dans le royaume et des pouvoirs ainsi concurrence le pouvoir royal, qui ne dispose pas des relais nécessaire, en principe les chefs territoriaux sont sous la dépendance du roi, ceux sont ses vassaux et à ce titre ils doivent remplis leur devoir, ils doivent au roi l'aide et le conseille et faire preuve de loyauté à l'égard du roi conformément à cette engagement qu'ils ont prit lors de l'hommage, pourtant en dépit de leur qualité de vassaux certains de ces chefs territoriaux n'hésite pas à défier le roi et les premiers Capétiens sont en proie à cette difficulté d'être reconnu dans leur autorité, il y a un dialogue, une anecdote qui décrit parfaitement cette faiblesse du roi qui peine à soumettre ces vassaux à son autorité, ce dialogue met en scène Hugues CAPET et l'un de ses vassaux le comte de Périgord, Hugues pose à son vassaux : Qui t'a fait comte la réponse est cinglante : Qui t'as fait roi ? [...]
[...] On remet également au roi le glaive ce dernier étant appelé à combattre l'ennemi de la foi. Enfin une couronne est déposée sur la tête du roi par l'archevêque de Reims, avant que cette couronne soit déposée, douze pairs la soutiennent, au-dessus de sa tête, rappel du caractère féodal de la monarchie. Le roi doit s'appuyer sur ses seigneurs, il doit compter sur ses pairs et ils sont associés de cette manière à son couronnement, la couronne représente la permanence dans le temps. Le roi incarne la continuité de la constitution, la permanence de la constitution. [...]
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