Place de l'Eglise, monde féodal, Moyen-Age, hérésies, persistances des superstitions
L'Occident est touché par un mouvement de croissance, une évolution des modes de domination. Il est engagé dans la mise en place progressive d'un ordre féodal. Il se caractérise par ailleurs par la prédominance de l'Eglise, comme institution.
Eglise : sens étymologique, ecclesia = communauté des fidèles. A ensuite acquis d'autres significations. 3 particulièrement au Moyen-Age central :
- communauté des fidèles. Dans une société d'imprégnation chrétienne, cela revient à désigner l'ensemble de la société médiévale.
- institution qui rassemble les clercs et encadre la société d'imprégnation chrétienne. Distinction donc entre 2 catégories de personnes : clercs / laïcs.
- église = lieu de culte.
[...] Donc les délimitations orthodoxie-hérétisme se font à postériori On ne connaît les hérésies que par des textes de ceux qui les ont combattu. La répression semble justifiée donc. Manque d'objectivité. Ex : cas de contestations doctrinales, hérétiques d'Orléans Puis mvts plus importants : le catharisme, valdeisme . Ex : contre P. de BRUIS qui refuse baptême des enfants / rejet des lieux de cultes consacrés / l'eucharistie n'a qu'une valeur symbolique. B. Les persistances des superstitions : plus passives L'Eglise doit se préoccuper de la foi de ses fidèles. [...]
[...] La place de l'Eglise dans le monde féodal. L'Occident est touché par un mouvement de croissance, une évolution des modes de domination. Il est engagé dans la mise en place progressive d'un ordre féodal. Il se caractérise par ailleurs par la prédominance de l'Eglise, comme institution. Eglise : sens étymologique, ecclesia = communauté des fidèles. A ensuite acquis d'autres significations particulièrement au Moyen-Age central : *communauté des fidèles. Dans une société d'imprégnation chrétienne, cela revient à désigner l'ensemble de la société médiévale. [...]
[...] -de manière plus interne : invente un modèle de monachisme adapté aux grds aspects de la mutation féodale, c'est-à-d adapté aux attentes de l'aristo ( fastes de la liturgie funéraire ) Cluny rompt avec une part de la caractéristique monastique de pauvreté, simplicité. cohérence permise par le fait que les abbés de Cluny soient restés lgtps en fonctions. Si le clergé séculier est affaibli par l'emprise seigneuriale. Le monachisme lui s'affirme en s'adaptant. Finit par susciter de vives critiques au sein de l'Eglise car cohésion trop étroite entre noblesse et moines. S'ordonnent alors les refondations de l'Eglise B. Evolution de l'Eglise face aux contestations et crises. Refondation séculière : réforme grégorienne. [...]
[...] Celle-ci évolue mais reste une donnée fondamentale. *Les moines fuient le monde, clôture, isolement. Vouent leur existence au service de D par la prière ( activités d'écriture et travail manuel aussi ) Se faisant il occupe une fonction : garant de salut de ceux qui combattent ou travaillent. organes de compensation spirituelle DUBY. *Les prêtres eux, demeurent au sein du monde, au milieu des laïcs, ds le siècle. Fonction : prendre soin des âmes humaines cura animarum en administrant des sacrements et transmettant la parole divine. [...]
[...] ) Affaiblissement aussi de l'encadrement paroissial. Phéno de brouillage entre monde des clercs et des laïcs contribue à l'affaiblissement des premiers. Confusion temporel-spirituel. +corruption de l'Eglise qui perd peu à peu son caractère vertueux ( seigneurs puissants qui rentrent ds la logique de leurs homologues laïcs ) L'Eglise est donc absorbée par les structures nouvelles qui naissent de la fragmentation pol caractéristique de la féodalité. dépendance des seigneurs laïcs / frontière entre les 2 mondes est poreuse. Mais le clergé régulier lui s'affirme. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture