Origines, premier essor, 480, 1180, Gaule, conquête, royauté, carolingien
Aucune autorité centrale n'a réussi à s'imposer à toute la Gaulle après l'assassinat en 454 d'Aetius, maître de la milice des Gaules, par l'empereur Valentinien III. Depuis plusieurs décennies la Gaule romaine est en effet aux mains de peuples barbares :
→ Francs au Nord
→ Burgondes au Sud
→ Wisigoths en Aquitaine
Les élites gallo-romaines et les rois barbares ont en commun le souci de maintenir l'ordre social.
[...] Le noble mérovingien = celui qui encadre et protège. Il est entouré de compagnons qui forment sa garde privée, il porte l'épée. Le pouvoir noble s'exerce dans un cadre foncier, il participe aussi à la puissance publique en assurant lui-même l'ordre sur ses domaines. DE LA ROYAUTE GUERRIERE A LA ROYAUTE TERRITORIALE Les partages de 511 et de 561 Le partage de 511 Nous ne connaissons le partage de 511 que par celui de 561, selon GDT Clovis aurait prévu de partager son royaume entre ses fils pour respecter le principe du partage des héritages. [...]
[...] Ailleurs, les principales forces militaires sont celles de Francs. Les Francs Ils font carrière dans les armées romaines, atteignant même les postes les plus élevés de hiérarchie militaire. Les Francs Rhénans s'installent en effet en Rhénanie, où ils obtiennent sans doute un traité. Ils occupent Cologne au milieu du Ve siècle et se seraient alliés aux Burgondes dans les années 460. Childéric Dans la seconde moitié du 5e, les Francs de l'ouest restent encore divisés en multiples tribus, ayant chacune leur roi, mais les Francs de Tournai, sous l'autorité de leur roi Childéric sont de loin les plus puissants d'entre-deux. [...]
[...] Les premiers moines apparaissent en Occident au 4e avec une vocation érémitique. Ces hommes épris de solitude voient souvent affluer autour d'eux des disciples, attirés par leur réputation de sainteté et désireux de vivre à leur côtés il leur faut très vite organiser une communauté en fondant un monastère. ( Le mouvement ne cesse plus et contribue à une christianisation des peuples barbares. Gaule du Sud / Gaule du Nord Rome a imposé à la Gaule sa langue et sa culture, ainsi que son administration. [...]
[...] Elle a perdu du terrain face à une paysannerie qui a profité des troubles et de la ruralisation des 4 et 6e pour rejeter la tutelle seigneuriale. L'insécurité et la ruralisation de la Gaule accentuent les tendances autarciques : l'artisanat domestique ou domanial permet de subvenir aux besoins des populations rurales produits de transformation, textiles ou métallurgiques. Dans la plupart des cités, le déclin de la vie urbaine, déjà fortement sensible aux derniers jours de l'Empire romain, s'est accentué avec l'installation des barbares. La population urbaine continue de diminuer et l'espace habité s'est encore réduit. [...]
[...] C'est la qu'il rédige ses Histoires et qu'il meurt en 594. Imprégné de romanité et farouche défenseur du catholicisme, GDT a de l'histoire une conception providentielle : par sa conviction au christianisme, le peuple Franc est devenu une sorte de peuple élu ; ses rois ont pour mission de contribuer à l'avènement du royaume de Die sur terre, en se laissant guider par les évêques. Le récit de GDT est donc truffé d'anecdotes édifiantes, de miracles et de prodiges = signes visibles de l'intervention des Dieux dans le cours de événements. [...]
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