L'Orient à la veille de l'Islam : Byzance et l'Empire sassanide

Thèmes abordés

Byzance, Empire sassanide, Empire romain, Justinien, nestorianisme, monophysisme, pouvoir impérial, capitation, impôt foncier, Chapour Ier, Empire Byzantin

Résumé du document

Sur le plan économique, cette zone est la plus importante de l'Empire byzantin. En effet, elle constitue une région prospère en matière d'agriculture (ex. : céréales) et d'oléiculture. En vérité, cette zone permet surtout d'avoir la mainmise sur la navigation en Méditerranée. En effet, le détroit de Gibraltar est un endroit stratégique permettant de contrôler le passage entre l'Europe et l'Afrique.
Quant à l'intérieur de l'Afrique, cette zone est difficilement contrôlable. En effet, déjà les Romains peinaient à contrôler ces vastes territoires, même en ayant constitué un limes avec la présence de multiples garnisons. Sur ce modèle, les Byzantins essaient de reconstruire ces fortifications. Cependant, ils n'ont pas les moyens humains pour tenir toutes ces régions tenues par des tribus berbères souvent christianisées. Ces dernières forment de véritables royaumes indépendants.

Extraits

[...] Pour autant, parfois, cela se traduit par une revendication de conquêtes plus larges. Menacées, ces régions sont alors fortifiées et défendues par des armées. De plus, des royaumes vassaux, notamment deux d'entre-eux, ont eu un rôle fondamental au cours de ces guerres perso-byzantines. Ainsi, ces royaumes vassaux arabes chrétiens étaient : Les Ghassanides, du côté de l'empire byzantin Les Lakhmides, du côté de l'empire sassanide En vérité, ces deux tribus limitrophes sont chrétiennes. De plus, elles font, chacune, le lien entre l'intérieur de l'Arabie et les empires byzantin et sassanide. [...]

[...] En 533/534, cette zone est reconquise par l'empire byzantin. En réalité, la domination byzantine est particulièrement forte dans la partie oriental, avec aussi quelques points d'appuis sur le littoral occidental mais surtout sur le détroit de Gibraltar. Sur le plan économique, cette zone est la plus importante de l'empire byzantin. En effet, elle constitue une région prospère en matière d'agriculture (ex : céréales) et d'oléiculture. En vérité, cette zone permet surtout d'avoir la mainmise sur la navigation en Méditerranée. En effet, le détroit de Gibraltar est un endroit stratégique permettant de contrôler le passage entre l'Europe et l'Afrique. [...]

[...] Il suit la logique de l'empire lorsqu'il était unifié. Plus concrètement, au sein de l'empire d'Orient, les finances sont particulièrement stables et saines grâce notamment à la politique rigoureuse entreprise par l'empereur byzantin, Anastase Ier (430-491-518). Ici, les caisses de l'empire sont pleines et l'argent rentre sans difficultés. Ainsi, lorsque Justinien arrive au pouvoir, toutes les conditions sont réunies pour lancer une offensive importante en Occident afin de contrer les grandes invasions. Il se lance alors dans la réunification de l'empire. [...]

[...] En réalité, cette crise est liée à plusieurs éléments : migrations des barbares, unité impériale dégradée, etc. A l'origine, sous le règne de Justinien Ier (527-565), un véritable processus de reconstruction a été entrepris. A titre d'exemple, la flotte avait été rebâtie pour des raisons militaires (guerre) mais aussi économiques (commerce). De cette manière, cet empereur byzantin avait permis de reprendre les échanges. Ceux-ci étaient concentrés sur Constantinople à travers le système de l'Annone, c'est-à-dire un système d'approvisionnement de la capitale en produits de base (ex : huile, céréales, etc). [...]

[...] Un pouvoir impérial : le Roi des rois Avant tout, il est à noter que les derniers grands empereurs sassanides sont présentés dans la littérature politique écrits par les musulmans, comme de véritables modèles. De plus, les traditions politiques sassanides se maintiennent dans le monde islamique notamment à Bagdad. Tout d'abord, à la tête de l'empire, se trouve un souverain, le Roi des rois. Ici, ce dernier affirme détenir son pouvoir par Dieu. De fait, il se considère comme étant au-dessus des hommes. [...]