Orient et Occident à l'époque carolingienne, Pouvoir et sociétés dans les Empires chrétiens, VIIIe-Xe siècle, monde byzantin, Empire romain d'orient
À l'époque médiévale, la chrétienté est l'espace géographique ainsi que les populations qui s'y rapportent, un espace qui reconnait une autorité spirituelle chrétienne (le pape). La chrétienté n'est pas seulement un espace, elle désigne aussi l'ensemble des chrétiens. Cependant, les chrétiens qui vivent en ÉGYPTE, en PALESTINE ou en SYRIE ne vivent pas sous une autorité chrétienne, donc ils ne vivent pas en terre chrétienne.
[...] Lorsque l'on célèbre l'EUCHARISTIE en OCCIDENT, on emploie du pain sans levain, et en ORIENT du pain avec du levain. Tous partagent la même foi malgré ces différences, il faudra attendre le XVIe siècle et l'émergence des protestantismes pour que cette unité de foi soit brisée. II. QU'EST-CE QUE L'EMPIRE BYZANTIN ? L'empire se donnait pour nom ROMANIA, l'EMPIRE ROMAIN D'ORIENT, et ses habitants se désignaient comme les ROMAINS. Cet empire provient de la division administrative de l'Empire romain advenu en 395 à la mort de l'empereur THÉODOSE, qui a divisé son empire entre ses deux fils. [...]
[...] On estime que de la population disparaît des suites de ses ravages : le BACILLE DE YERSIN frappe pour la première fois. Une première grande épidémie de peste qui part probablement d'ASIE CENTRALE et qui va se répandre sur l'ASIE, l'AFRIQUE et l'EUROPE. Plus qu'une épidémie, son ampleur nous permet de parler de pandémie. Le BACILLE DE YERSIN n'a été identifié qu'en 1894, on ne sait que faire contre cet ennemi que l'on ne peut pas encore identifier. Le bilan de cette peste, faute de recensement, ne peut être établi, mais une catastrophe démographique contribue à l'affaiblissement de l'empire. [...]
[...] L'Église interne est divisée en de grandes zones que l'on appelle PATRIARCATS : ROME, CONSTANTINOPLE, ALEXANDRIE, ANTIOCHE, JÉRUSALEM. À la tête de ces PATRIARCATS, des évêques ; le titre de PATRIARCHE étant honorifique. Enfin, c'est un empire de culture grecque : on parle le latin, l'arménien, le géorgien, l'hébreu, mais aussi le grec. C'est la langue parlée à la cour, une langue apprise dès l'enfance, à l'école ou auprès d'un précepteur. Cette langue de cour se distingue de celle parlée dans la rue. III. LES SIÈCLES OBSCURS Ce terme désigne une période pour laquelle les sources manquent. [...]
[...] On peut que les icônes sont placées sur l'ICONOSTASE, une barrière, généralement en bois, sur laquelle on accroche des images dans une église orthodoxe. Cette barrière ferme l'autel aux fidèles, il y a donc une dimension de mystère au moment de l'eucharistie par exemple. C'est une porte d'entrée vers la sacralité. Un dogme est ce que les croyants considèrent comme une vérité fondamentale (unicité de Dieu, Sainte Trinité, résurrection du CHRIST l'ensemble des dogmes est rassemblé par la PROFESSION DE FOI CHRÉTIENNE. [...]
[...] C'est ARIUS qui professe cela, c'est une hérésie qui a eu un grand succès parmi les peuples germaniques convertis au CHRISTIANISME ARIEN. L'ÉGLISE COPTE, très représentée en ÉGYPTE, est en désaccord théologique avec ROME et CONSTANTINOPLE, elle privilégie la part de divinité dans la personne du CHRIST. En SYRIE, des chrétiens, que l'on appelle NESTORIENS, mettent l'accent sur la part d'humanité dans le CHRIST. L'Église officielle, à ROME et à CONSTANTINOPLE, définit le CHRIST comme totalement divin et totalement humain, pleinement homme et pleinement Dieu. [...]
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