Le roi gouverne à partir de son palais : lieu de résidence du prince et siège de l'administration. Ce qui frappe c'est cette confusion entre les charges administratives et les fonctions domestiques, le roi s'entoure de personnes de confiance qui forment l'antrustionat (ensemble des hommes qui sont dans la confiance du roi), ils sont parfaitement dévoués au roi et manifestent ce dévouement par un serment « trust ».
[...] La relation qui s'établit entre le comte et le roi est une relation de confiance mutuelle et le roi s'efforce d'éprouver le comte e celui qui est pressenti pour exercer la fonction comtale. Un document a pu être conservé sur la qualité que le candidat doit avoir pour être investi. On ne peut pas selon cette formule de Marcuff, qui brosse le portrait du comte ; c'est une Chartre, qui à la lecture, on constate que le roi choisit entre tous ses sujets, ceux qui se distinguent par leur mérite et leur vigilance. [...]
[...] Pour aller au-delà mettre en place un véritable contrôle de l'administration comtale et à la faveur de cette redécouverte de l'idée d'État, les rois vont s'efforcer d'encadrer ces comtés. Paragraphe 2 : l'administration comtale Pour dominer ces comtés, le roi va les encadrer dans des circonscriptions plus vastes, les ducs qui sont à la tête de ses circonscriptions plus vaste vont pouvoir diriger ces comtés. On intègre ainsi les comtés dans des circonscriptions plus vastes et on fait appel à un duc censé exercer une autorité sur ses voisins, les ducs vont se comporter comme des comtes, ils défendent plus un intérêt personnel que les intérêts du roi; d'autres manœuvres seront mises en place pour soumettre ces comtes. [...]
[...] Les rois convoquent ainsi les grands royaumes et les consultes sur les affaires importantes, cette assemblée a un certain pouvoir législatif, les grands se prononcent en effet sur les réformes ils participent également à l'élaboration des textes législatifs, des capitulaires. Ce ne sont plus seulement des revues militaires, mais des assemblées qui participent à l'exercice du pouvoir tiennent à la capacité du roi à s'imposer politiquement. Cette assemblée qui n'avait à l'origine qu'un poste consultatif va revendiquer un certain pouvoir et considérer que le roi s'affaiblit et donc être tenu par ces recommandations, en 830 Louis le Pieu décide de ne plus rien faire sans le conseil des grands, en 877 est adopté le capitulaire Quiercy sur Oise Charles le chauve s'engage à ne plus prendre de décision sans l'accord des grands, on voit à quel point le pouvoir du roi c'est affaibli, il doit désormais en appeler au grand qui doivent donner leur accord de principe sur toute décision importante, royauté désormais dominée par l'aristocratie franque, les généraux désormais dictent au roi sa conduite : passage du rôle consultatif à un pouvoir de décision. [...]
[...] L'organisation du royaume franc : le gouvernement central et l'administration locale Section 1 : Le gouvernement central Paragraphe 1 : Le palais Le roi gouverne à partir de son palais : lieu de résidence du prince et siège de l'administration. CE qui frappe c'est cette confusion entre les charges administratives et les fonctions domestiques, le roi s'entoure de personnes de confiance qui forme l'antrustionat (ensemble des hommes qui sont dans la confiance du roi), ils sont parfaitement dévoués au roi et manifestent ce dévouement par un serment trust ce qui forme l'antrustionat se sont les antrustions qui jure au roi fidélité, une fidélité particulière qui n'existe pas avec des sujets et ils l'accompagnent dans ses expéditions militaires, les antrustions sont une protection particulière, ils forment le corps militaire et cette fidélité doit être assuré. [...]
[...] Les rachimbourgs sont des notables qui épaulent le comte dans l'exercice de la justice, ils sont issus des différents groupes ethniques du comté, chaque population a une coutume qui lui est propre d'où le fait qu'ils fassent appel à ces notables, c'est ce qu'on appelle la personnalité des lois lorsqu'on va appliquer à une population une loi qui lui est propre. La loi n'est pas générale. Le comte rend la sentence, mais il prend en considération cette diversité des coutumes et il sollicite ces notables. Le comte a des pouvoirs très étendus et la monarchie doit contrôler ces comtes. [...]
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