Société féodale ? Chaos social ? Cette question peut faire débat. Quelle est donc la véritable nature de la société féodale ? Pour cela, il faut remonter à ses origines. A la mort de Charlemagne, Louis le Pieu doit préserver l'empire de son père. Mais lorsque celui-ci meurt, se déroule une guerre de successions entre ses fils : Lothaire, Louis le Germanique et Charles le Chauve. Le traité de Verdun de 843 partage l'empire de Charlemagne en trois parties : une partie pour chaque frère. Mais tout au long des siècles suivants le royaume se fragmente et les invasions extérieures (normandes) ce qui conduit à la fin de la dynastie des Carolingiens et conduit à la naissance des capétiens. Cette dynastie ne contrôle plus qu'une faible portion de leur territoire au profit des grands féodaux.
[...] Mais ces obligations sont déséquilibrées au profit du seigneur. En effet, le vassal s'engage sur différentes obligations. Il doit assister militairement son seigneur ainsi que financièrement par exemple le paiement de la rançon du seigneur si celui-ci est emprisonné, le paiement de la dot de la fille du Seigneur, pour la cérémonie d'adoubement de son fils ou bien le financement du départ en croisade. Le vassal doit aussi conseiller son seigneur à la cour de justice ou bien sur la gestion de la seigneurie. [...]
[...] Une situation de concurrence se crée entre les seigneurs. Les vassaux vont donc vouloir appartenir à plusieurs seigneurs pour maximiser leurs bénéfices. Il arrive que des situations aberrantes se produisent comme des vassaux qui sont plus riches que leur seigneur. TRANSITION : Le système féodal n'est pas synonyme de chaos social complet malgré ce déclin d'une autorité centralisée charger de maintenir la cohésion. En effet, la société féodale c'est aussi la revendication de la multiplicité, la confédération de seigneuries face à l'unicité de la puissance royale. [...]
[...] Le vassal qui se présente à son seigneur est à genoux et en montrant ses mains qu'il met entre celles de son maître. Ce qui montre que le vassal accepte l'autorité de son seigneur et consent à lui obéir. L'alliance entre le seigneur et le vassal est scellée par le baiser de paix appelé ostupulum Après l'hommage, il y a le serment de fidélité : le vassal prête serment sur des livres saints (Bible ou des reliques) de la main droite. Ce lien entraine des obligations de la part du vassal et de la part du seigneur. [...]
[...] La royauté est délaissée au profit de la féodalité. La force du seigneur Dans une société où le pouvoir est centralisé comme dans un Empire sous Charlemagne, c'était l'autorité centrale qui agissait pour l'intérêt général. Mais sans organisation centralisée, cela aboutit au début du Moyen- Age à un système féodal = cela se traduit par l'absence d'une autorité assurant la cohésion. Ce système est dominé par les seigneurs, car il est considéré comme un roi dans son fief. En effet, le seigneur dispose de pouvoirs régaliens comme : - Pouvoir de commandement dans son fief - Administration de la justice - Perception de l'impôt comme la taille (impôt direct) - Possibilité de frapper la monnaie Ces pouvoirs montrent bien que pendant la société féodale ce sont les seigneurs qui concentrent la puissance et non pas le roi. [...]
[...] L'organisation politique dans la société féodale Introduction : Société féodale ? Chaos social ? Cette question peut faire débat. Quelle est donc la véritable nature de la société féodale ? Pour cela, il faut remonter à ses origines. À la mort de Charlemagne, Louis le Pieu doit préserver l'empire de son père. Mais lorsque celui-ci meurt, se déroule une guerre de successions entre ses fils : Lothaire, Louis le Germanique et Charles le Chauve. Le traité de Verdun de 843 partage l'empire de Charlemagne en trois parties : une partie pour chaque frère. [...]
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