Société féodale, castralisation, chevalerie, seigneurs, seigneurie foncière
Entre le IXème et le XIème siècle, l'Histoire voit éclater l'Empire carolingien au profit d'une aristocratie détentrice du pouvoir public, jusque là déléguée par le roi mais qui l'accapare pour son propre compte.
L'aristocratie accapare le pouvoir pour son profit direct. On passe d'un système politique centralisé, fondé sur le pouvoir d'un souverain à un système politique divisé entre les mains d'une multitude de seigneurs = système féodal (d'après les historiens du XXème siècle).
Féodal vient du mot fief qui est un terme d'origine germanique (feo) qui remplace le terme latin de « bénéfice » à partir du Xème siècle.
Le fief est un bien offert par le seigneur à son vassal en échange de ses services et de sa fidélité.
Littéralement fief = cadeau en langue germanique.
[...] Appelées les nouvelles / mauvaises coutumes. les anciennes impositions publiques Droits d'ordres militaires : tous les hommes libres doivent des droits militaire ( converti en impôt sous la forme de corvées d'entretien, de construction de tous les bâtiments d'ordres militaires. Peuvent être aussi des réquisitions de récoltes ou convertis en impôts annuels (osts, hériban). Impositions d'ordre fiscal : impôt public ayant perduré ( l'albergue = obligation de loger les agents publics en mission ( converti en impôt calculé selon le nombre de milites vivant dans la seigneurie et qui est censé être calculé pour loger les milites et au moins nourrir leurs montures : payé en nature sous forme d'avoine afin de nourrir les chevaux. [...]
[...] Ce système politique se sclérose au cours du Xe siècle ( mutation féodale. Le pouvoir tombant entre les mains des princeps puis des vassaux des vassaux, jusqu'aux petits seigneurs. Dans le Royaume de Francie Occidentale, la désintégration du pouvoir a atteint son maximum à la fin du XIe siècle. Ce morcèlement de l'ancien royaume se fait dans la violence guerrière et s'accompagne d'une castélisation / castralisation ( construction de chateaux qui surgissent dans les campagnes et accompagnent la mutation politique. [...]
[...] Règles mises par écrit et proclamées oralement à l'assemblée. Les présents s'engageaient sur les reliques à respecter la paix. La première assemblée de paix : année 989. Assemblée qui se réunie au Puy puis Charroux, Limoges et progressivement gagne le Nord. Ces règles interdisent un certain nombre de pratiques guerrières, limitent la violence illégitime : violence contre populations désarmées (femmes, marchands, hommes d'Église, ) ( tolère la violence légitime entre guerriers professionnels. Tous ceux qui ont prêté serment et qui dérogent à la règle sont punis d'excommunication. [...]
[...] Ils sont maitres chez eux, ils agissent comme des rois dans leurs territoires, ils exercent le pouvoir public de la même façon que le Roi. Le processus d'émancipation s'accentue dans la deuxième moitié du Xe siècle On voit apparaître des principautés de deuxième génération, comtés, vicomtés, qui commencent à prendre leur indépendance et prendre leur indépendance ( Le processus de fragmentation du Royaume est en marche et ne va plus s'arrêter Le morcellement des principautés à la fin du Xe siècle et la multiplication des châteaux Les princes eux-mêmes ont du mal à se faire obéir de leurs propres vassaux et perdent le contrôle des comtés vassaux périphériques = sur les marges de leurs principautés mais qui faisaient partie de leur juridiction (mouvance) A partir de la deuxième moitié du Xe siècle, une partie de ces vassaux exercent le pouvoir en leur nom seul, pour leur propre compte. [...]
[...] Définit par l'historien Ganshof, dans son ouvrage Qu'est-ce que la féodalité ? féodalité est un ensemble d'institutions créant et régissant des obligations d'obéissance du vassal envers son seigneur, obligations ayant pour effet la concession par le seigneur au vassal d'un bien dit fief D'autres historiens ont élargit cette définition, en prenant la définition sous un angle plus social dans les années 60 70. Puisque dans la mesure où le fief est en général une terre où vivent et travaillent des paysans, sur lesquelles des seigneurs exercent des pouvoirs et sur lesquelles ils perçoivent des droits. [...]
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