Le christianisme est religion officielle de l'empire romain depuis 392 suite à l'édit de Théodose. En 395, on assiste à une division de l'empire romain par l'empereur Théodose suite aux menaces extérieures : l'Empire romain d'Orient, ou l'Empire byzantin avec pour capitale Constantinople, et l'Empire romain d'Occident avec pour capitale Rome.
L'Occident connaît une fin rapide suite aux «invasions barbares», le terme de «barbare» met l'accent sur l'aspect non romain des envahisseurs. De même, le terme «invasion» est trompeur, il s'agit plutôt de migration, les tribus franchissent les frontières et cherchent à s'établir sur les terres romaines. La frontière entre le monde romain et le mode barbare est symbolisée par le Rhin.
En 476, la déposition du dernier empereur romain Romulus Augustale met fin à l'empire romain d'Occident et il renvoie les insignes de l'empire à Constantinople. Sur les ruines de cet empire se constituent divers empires : les Francs, les Burgondes, les Wisigoths, les Lombards… Ces royaumes sont dits «barbares ».
On désigne ces nouveaux États sous ce nom signifiant la rupture politique, elle met l'accent sur une supposée hiérarchie, mais elle n'est que partielle, car cette « romanité » reste bien vivante. Les peuples tentent de se fondre dans la population et ne réalisent pas d'expulsion massive, on assiste à une dilution de la population gallo-romaine.
Numériquement peu nombreux, ces nouveaux peuplent exercent une domination politique (on garde le nom de Burgonde pour donner la Bourgogne). On assiste à un phénomène d'acculturation des barbares, notamment chez les élites qui se mêlent par mariage avec les élites romaines, cela implique la survie de la romanisation. Les langues barbares s'imposent au-delà du Rhin et en Grande-Bretagne. Au sud du Rhin, le latin continue d'être langue écrite, religieuse et de droit soit la langue du pouvoir. L'assimilation des populations se traduit par l'adoption d'une langue.
[...] Concrètement, les obligations militaires sont liées à la fortune foncière. Si on possède plus de cinquante hectares, on sert directement dans l'armée. Avec ces critères économiques et sociaux, peu à peu, seule l'élite peut s'offrir un équipement complet. La lourdeur du poids de l'armée sur les structures de la société L'armée pèse très lourdement sur les structures de la société carolingienne. La durée des opérations, les campagnes durent entre cinq et six mois, prive les champs de bras qui les cultivent. [...]
[...] Les dimensions du palais sont considérables, il a été bâti sur le modèle byzantin. La chapelle Palatine s'inspire de Sainte Sophie de Constantinople qui reste la grande Église de l'empire byzantin. L'empereur montre alors une volonté de politique impériale composée de liens diplomatiques avec Constantinople et avec Bagdad. Le calife lui a même envoyé un éléphant qui fera l'évènement du palais. Chapitre 3 L'administration de l'empire L'organisation de l'empire La cour et le gouvernement central L'immensité de l'empire force la création d'institutions spécifiques et la mise en place d'une administration pour diriger l'empire, avec l'empereur à sa tête. [...]
[...] L'empereur est source du droit et de la loi. Dans son gouvernement, Charlemagne maintien une vielle tradition franque : l'assemblée annuelle des hommes libres. Cette assemblée s'appelle le Plaid Général (ou Convention Générale), elle se tient au printemps de chaque année. Il s'y rassemble tous les grands du royaume (comtes, évêques, abbés, chefs militaires, fonctionnaires de haut rang, notables divers On y discute des affaires de l'État, c'est une sorte de parlement, mais c'est aussi une cour de justice. À l'issue de ces assemblées, les décisions sont assemblées dans les capitulaires (texte législatif décidé par l'assemblée et promulgué par l'empereur puis rédigé en différents chapitres). [...]
[...] Ils profitent des désordres de l'empire franc. Ils remontent les fleuves, pénètrent de plus en plus profondément à l'intérieur des terres et établissent des camps fortifiés dans les îles pour y passer plusieurs années afin d'écumer une région et d'y imposer des tributs à payer. Les expéditions s'établissent dans des camps fortifiés, peu de régions sont épargnées, car, grâce aux fleuves, on peut remonter suffisamment loin : Auvergne par exemple. Les régions rhénanes, les Flandres, la Picardie, le Bassin Parisien, la vallée de la Loire et l'Aquitaine sont les régions les plus riches. [...]
[...] La politique offensive avec une volonté de christianisation des peuples est suivie. Aucun plan n'est prémédité, il s'agit de conquêtes progressives au gré des circonstances, autant par la force que par la diplomatie. Il obéit à différentes motivations qui se croisent ou se conjuguent d'où la nécessité d'assurer son pouvoir et de protéger son royaume avec des interventions aux frontières. L'idéal religieux de conversions des païens est suivit, son but est de rassembler tous les chrétiens sous l'autorité unique d'un roi chrétien, soit la sienne. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture