Empire Byzantin, religion, système féodal, monothéisme, dieu, islam, chrétienté, occident, féodalité
L'Occident, dont la langue du pouvoir est le latin, est divisé politiquement. Depuis le Xe siècle, les empereurs et les rois ont perdu beaucoup de puissance au profit de seigneurs devenus des rivaux. À partir du XIIe siècle, l'essentiel du pouvoir reste détenu au niveau local par des seigneurs, mais les rois occidentaux imposent peu à peu leur autorité, en se plaçant au sommet de ce système : c'est la féodalité.
[...] La langue de l'administration et de la religion est le grec. L'Empire byzantin est une théocratie : l'empereur, le basileus (roi en grec), détient un pouvoir absolu, à la fois politique et religieux : il est sacré et considéré comme le représentant de Dieu sur terre. Il a un pouvoir presque illimité : il gouverne le pays, dirige l'armée et contrôle l'Église. On le vénère et se prosterne devant lui (proskynèse). Il règne sur un empire brillant et centralisé, dont Constantinople, principale et plus riche ville de l'Empire byzantin, est la capitale. [...]
[...] Un empire affaibli : L'Empire byzantin voit son territoire se réduire face aux offensives des peuples voisins (Arabes, Slaves, Bulgares). En 1095, l'empereur Alexis Comnène appelle l'Occident au secours pour résister à la poussée musulmane. Cet appel déclenche la première croisade. Au XIIe siècle, pour lutter contre les Turcs, Byzance achète l'alliance de Venise et de sa flotte : la population n'apprécie guère l'importance croissante des Vénitiens. Les relations avec l'Occident sont de plus en plus conflictuelles. En 1453, les Turcs-musulmans prennent Constantinople : c'est la chute du mur de Berlin. [...]
[...] L'Occident chrétien, l'Empire byzantin et le monde arabo-musulman L'Occident chrétien La division politique : L'Occident, dont la langue du pouvoir est le latin, est divisé politiquement. Depuis le Xe siècle, les empereurs et les rois ont perdu beaucoup de puissance au profit de seigneurs devenus des rivaux. À partir du XIIe siècle, l'essentiel du pouvoir reste détenu au niveau local par des seigneurs, mais les rois occidentaux imposent peu à peu leur autorité, en se plaçant au sommet de ce système : c'est la féodalité. [...]
[...] Les mathématiciens étudient l'algèbre (mot d'origine arabe) et utilisent le zéro et les chiffres inventés par les Indiens, mais que nous appelons Arabes ». La langue arabe, la langue du Coran, est un facteur d'unité, car elle est pratiquée dans tout le monde musulman. La civilisation musulmane est une civilisation urbaine : les villes sont nombreuses et peuplées. Bagdad, Damas, Le Caire ou Cordoue, sont bien plus peuplés que les villes chrétiennes d'Occident. L'activité commerciale est forte, bénéficiant de la position de carrefour du monde musulman entre l'Europe, l'Afrique et l'Asie. [...]
[...] Ils doivent particulièrement respecter les cinq piliers de l'islam. Ils se réunissent pour la prière du vendredi à la mosquée, située ou centre de la ville, qui est aussi un lieu de rencontre, une école et un tribunal. L'islam repose sur l'idéal d'unité de l'Umma, la communauté des musulmans, dirigée par le calife. Mais il est divisé quasiment dès l'origine sur le plan religieux, au sujet de la question de la succession du prophète, entre sunnites (les plus nombreux) et chiites. [...]
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