Le bassin d'origine des peuples turcs est la cuvette désertique entre les montagnes de Tian-Chan au nord et la chaîne du Pamir au sud. Au pied de la chaîne Tian-Chan, une chaîne d'oasis permettait d'accéder à pied jusqu'au Fleuve Jaune en Chine, ce dont ces peuples nomades ne se sont pas privés d'ailleurs ; ce sont leurs incursions nomades et violentes dans l'Empire chinois qui ont motivé la construction de la Grande Muraille (en pointillés noirs sur la carte).
Si, autour de la Selenga et de son confluent l'Orkhon, des zones de pâturages se dessinent, au sud se trouve le désert de Gobi qui constitue, avec les plateaux du sud de la Sibérie, la zone de nomadisme principale de ces peuples à partir de leur noyau d'origine.
Les Xiongnou : identité ethnique, linguistique et culturelle Il s'agit de la première confédération turco-mongole mentionnée dans les sources. (Roux) A la fin du III° siècle, ils fondent le premier empire nomade de la région. Leurs dirigeants sont peut-être mongolophones ou turcophones, mais la majorité de leur population est probablement turcophone.
On ne connaît le nom de ce peuple qu'en transcription chinoise, la forme originale et l'étymologie n'en sont pas connues. Si les textes chinois décrivent les Xiongnou comme des nomades vivant sous la tente et au régime carné issu de la chasse, ceci est relativisé par « la découverte d'établissements fortifiés […] entourés d'une enceinte de terre, [qui] ont été fouillés en Transbaïkalie et Mongolie. Ils contenaient des habitations d'inspiration chinoise ou des maisons semi-enterrées » qui contenaient des centres artisanaux de production céramique et métallurgiste.
[...] Baghir et un autre de ceux qui l'accompagnaient escaladèrent l'estrade : Misérables ! leur cria al-Fath : c'est votre maître ! A cette vue, les ghoulams, les familiers et les convives du calife s'enfuirent en toute hâte : il ne resta dans la salle qu'al-Fath, qui combattait et essayait de les repousser. J'ai entendu, disait al-Bohtori, le cri que poussa al-Motawakkil lorsque Baghir, du sabre qu'il lui avait remis, lui eût porté au flanc droit un coup qui pénétra jusqu'à la hanche ; il le frappa ensuite une seconde fois sur le côté gauche, le blessant de la même manière. [...]
[...] Les eaux pénètrent en ville par des conduits en partie en plombs et surélevés, et on a construit à cet effet une digue assez haute au-dessus du sol et qui, en certains endroits, forme une véritable colline de pierre, au centre du marché, à partir de l'emplacement des changeurs ; l'eau y coule depuis le marché des dinandiers jusqu'à l'entrée en ville par la porte de Kish. Le lit de ce canal est entièrement en plomb. Les environs de la ville sont en contrebas, parce qu'on a utilisé la terre pour la construction de la muraille, de sorte qu'un profond fossé s'est formé par suite de l'extraction de la terre et de l'argile. [...]
[...] Mohammad refusa de les livrer ; Yacqoub se dirigea vers le Khorâsân pour les quérir et envoya un messager à Mohammad. Quand ce messager vint demander audience, le chambellan de Mohammad lui dit : Il n'y a pas d'audience ! l'émir dort - Quelqu'un viendra le réveiller répondit l'envoyé qui se retira. Ya cqoub prit la route de Nichâpour. Abdallah le Seistanien et ses frères s'en allèrent dans la province de Gorgân. Quand Ya cqoub parvint à la ville de Farhâd, à trois étapes de Nichâpour, les officiers supérieurs et les cousins de Mohammad vinrent à sa rencontre pour lui rendre hommage à l'exception d'Ibrâhim ben Ahmad. [...]
[...] La prospérité de l'émirat permet aux princes tulunides de restaurer et de développer le système d'irrigation égyptien ainsi que les industries de luxe, notamment textiles et l'orfèvrerie. Les Ikhshidides et le règne de Kâfûr (935-969) Le fondateur Muhammad ibn Tughj et le titre d'Ikhshidide Issu d'une famille turque iranisée venue de Transoxiane et au service des Abbassides depuis deux générations, le chef turc Muhammad b. Tughj, commandant au service du calife est nommé gouverneur en Egypte par le calife et y exerce un pouvoir à peu près indépendant de 935 à 946. [...]
[...] Désormais, dès la fin du XII° siècle, cette région est appelée par l'Occident la Turquie. Le système de propriété foncière en Anatolie Les Turcs, à l'origine nomades, ignoraient l'idée de propriété foncière personnelle. (Roux) La structure agraire était très différente en pays seldjoukide et en pays byzantin et musulman où la distinction était faite entre la propriété d'Etat et la propriété privée. Les Turcs, anciens éleveurs des steppes, eurent beaucoup de peine à comprendre que la terre pût appartenir en propre à un individu. [...]
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