roi, cour, grands, seigneurs, institution, administration, conseil
Jusqu'à Philippe Auguste, la cour se déplace. Les institutions vont peu bouger. Mais évolution : à partir de Louis VII, les principaux grands deviennent un peu plus assidus et viennent assister à la curia regis, sauf les Plantagenêts. Les comtes de Flandres, de Champagne, de Blois, de Bourgogne viennent plus souvent mais ce n'est pas systématique. En revanche, dans le sud, les grands ne se déplacent pas, le roi se déplace. Ça ne change rien à l'administration mais le roi les consulte : c'est un appui à la politique à mettre en oeuvre. Le roi organise la décision prise et les grands vont aider à la mise en oeuvre.
[...] C'est l'entourage permanent du roi. Cette politique royale édicte des décisions, mais il faut attendre Philippe Auguste pour qu'il y ait des applications réelles derrière. Louis VII et Philippe Auguste vont chercher à toujours réduire les influences des officiers. Dans le même temps, ils favorisent la participation au conseil de membres de milieu plus humble : certains sont favorisés mais influence grâce au roi et non par son hérédité. Ex : Thibault V de Champagne est sénéchal et à sa mort, il n'est pas remplacé. [...]
[...] Sur l'appel du roi, tous les grands viennent avec leurs contingents (plus de division). Sous Philippe Auguste, on distingue déjà le service d'ost (exercitum) et la guerre (bellum) ie défense du royaume, pas négociable. L'ost peut être négocié par les grands : nombre de jours, ennemis, selon ce qu'on doit au roi. Parallèlement, le roi convoque des assemblées de grands vassaux (distinct de la curia), de plus en plus fréquentes, compositions variées, assez informelles, ils vont pouvoir dire par exemple qu'ils refusent de l'aider ou qu'ils limitent leurs services. [...]
[...] Mais sous Philippe Auguste, la compétence de la curia est plus nette, la compétence de justice va au-delà du domaine (manière d'étendre la juridiction royale). Ex : 1202, commise sur les fiefs de Jean sans terre, sentence très rare et appliquée L'utilisation du droit féodale pour la transmission des fiefs fait que le roi intervient de plus en plus souvent : soit il intervient lui-même pour éviter un mariage (ex : 1212, c'est Philippe Auguste qui décide du choix du mari de la duchesse de Bretagne). Ces rapports avec les grands, en dehors de la cour, vont être vus par régions. [...]
[...] Au niveau de la cour Jusqu'à Philippe Auguste, la cour se déplace. Les institutions vont peu bouger. Mais évolution : à partir de Louis VII, les principaux grands deviennent un peu plus assidus et viennent assister à la curia regis, sauf les Plantagenêts. Les comtes de Flandres, de Champagne, de Blois, de Bourgogne viennent plus souvent mais ce n'est pas systématique. En revanche, dans le sud, les grands ne se déplacent pas, le roi se déplace. Ça ne change rien à l'administration mais le roi les consulte : c'est un appui à la politique à mettre en œuvre. [...]
[...] Plus tard, on trouve des magistri qui se chargent de la partie judiciaire : les grands peuvent alors être jugés et en face d'eux, il n'y a pas forcément des nobles pour les juger donc tensions sociales. L'évolution tend aussi à distinguer de plus en plus de la curia le conseil. Ce sont des personnes auxquelles le roi fait confiance, elles assistent le roi pour du long terme (Suger, Bernard de Clairvaux). Puis avec Philippe Auguste, le conseil tend à exclure les grands, le roi garde des familiers, ce sont des experts dans leur domaine (le roi veut éviter l'emprise de la haute aristocratie sur le conseil). [...]
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