Monarchie pontificale, Rome, papauté, regnum, sacerdotium, Innocent III, Grégoire VII, Imperium Mundi, réforme grégorienne, Urbain II
Les royautés germanique puis l'empire carolingien hérite de la théocratie Constantine c'est à dire que l'empire englobe l'église car Dieu a confié le pouvoir au roi ou empereur. Au XIe le Pape a réussi à se déplacer au sommet du pouvoir déchirement entre le regnum et le sacerdotium. Au début du XIIIe le pape Innocent III (1198-1216) a forcé aux rois de porter serment et être ses vassaux.
[...] Il fait les moines auxiliaires de la centralisation romaine, car rattachés directement au pape. Il doit attendre 1094 pour s'installer à Rome et sa politique se rend à Rome et réunit le concile de Clermont en 1095 où il prêche les croisades. b/Urbain II et la croisade : L'idée d'aller en Orient parce que Grégoire VII avec la défaite face aux Turcs en 1071 où il écrit d'aller sauver les chrétiens et envisage la conquête. Urbain II continue à vouloir sauver Byzance la première chose qu'il propose est le concile de Clermont avec la volonté de sauver Byzance, mais aussi de délivrer Jérusalem et de libérer Saint-Sépultre. [...]
[...] Les papes se succèdent parfois de père en fils et les papes reconnaissent les rois. b/réforme impériale ou réforme pontificale ? Otton Ier (936-962-973) est devenu empereur en 962 et réaffirme que le pape doit lui porter serment de fidélité. Otton III (983-996-1002) veut intégrer Rome à l'église impériale et la réformer. À sa mort en 1002 ça se termine. L'empereur Henri III (1039-1046-1056) pense qu'il faut restaurer le prestige de la papauté nomme comme pape l'évêque de Toul Brunon, qui devient Léon IX (1049-1054). [...]
[...] Il se réfugie chez la princesse Mathilde à Canossa. Henri IV arrive le 25 janvier et mime la pénitence de 3 jours et implore le pardon du pape pieds nus dans la neige. La princesse Mathilde et Hugues de Sémur (l'abbé de Cluny) lui presse de donner l'absolution. La situation est débloquée. c/l'échec apparent de Grégoire VII : Épisode symbolique de l'humiliation impériale et triomphe de la papauté, mais ça ne l'est pas, car les princes se sentent trahis et se révolte et élisent Rodolphe de Souabe (1077-1080) comme roi. [...]
[...] c/mise au pas de la hiérarchie locale : Les évêques locaux voient leur pouvoir encadré par les légats et les archevêques doivent se rendre à Rome pour recevoir le pallium. Les évêques perdent le pouvoir de lier et délier le pêcher. Les évêques sont souvent convoqués à Rome et punis s'ils sont en retard. Immunité monastique qui enlève le pouvoir aux évêques. 2/La lutte pour l'Imperium Mundi a/du conflit au blocage : Henri IV roi depuis 1056 sort d'une minorité difficile. Grégoire lui envoie une lettre montrant que le sacerdoce est supérieur au regnum. Henri IV convoque en 1076 un concile à Worms pour déposer le pape. [...]
[...] Il lève une armée qui jette les fondements d'un état pontifical. Son successeur Nicolas II (1058-1061) signe la paix et lance la réforme qui repose sur le refus de l'investiture laïque. Il s'agit d'un évêché qui est un honor qui lui vient de la puissance publique donc doit être investi par le roi. Le refus de l'investiture laïque est l'élection du pape par le clergé romain pour écarter l'empereur. 2/Les fondements de la réforme de l'Église a/la pureté des clercs : La pureté des clercs se traduit par la lutte du nicolaïsme. [...]
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