Monarchie Hasmonéenne, état hellénistique de religion juive, révolte des Maccabées, destruction de Samarie, Alexandre le grand
Suite au découpage du royaume issu des conquêtes d'Alexandre le grand, les Hellènes ont régit la région du Proche orient, tout d'abord les Lagides puis les Séleucides. La Judée a été soumise aux deux puissances.
Par ses caractéristiques, la culture hellénistique a influencé le peuple soumis de Judée. L'Etat hellénistique se caractérise par sa langue grecque, la pratique du sport dénudé dans le gymnase, autant préparatif à la guerre que lieu d'éducation générale, et aussi l'éphébie. Il s'agit d'élargir son territoire, sans réelle volonté d'hellénisation de l'ensemble. Il est surtout demandé aux villes ou régions tombées, de payer le tribut et de vouer allégeance au souverain, souvent de manière contrainte, en échange d'une protection. Il n'y a pas de règles de succession, ainsi les luttes de pouvoir sont toujours d'actualité et les actes militaires indispensables pour conserver son intégrité territoriale.
[...] Il soutient l'usurpateur Alexandre Balas contre Démétrios Ier et arrive ainsi à se faire nommer grand prêtre par ses soins en -152, malgré qu'il n'ait aucun droit filial à ce titre, ne faisant pas parti de la famille des Sadoq. En -149, à ses titres sont ajoutés ceux de gouverneur civil et militaire de Judée. Ce sont les premiers titres officiels que les Hasmonéens vont recueillir, bien que la dynastie ne commence qu'avec son frère Simon. Jonathan va également doubler la superficie du territoire de la Judée grâce à son alliance avec Alexandre Balas. [...]
[...] C'est à partir de là que la monarchie hasmonéenne décline pour s'enfoncer dans une guerre intestine. Une nouvelle guerre civile s'installe avec l'implication du roi nabatéen Arétas III qui sous la demande d'Hyrcan et d'Antipater vainc Aristobule II. C'est néanmoins là que tous deux se tournent vers Rome dans l'espoir d'être désigné comme favoris. La recherche d'amitié voulue par Judas en -165 allait cent ans plus tard décider de quel monarque il convenait de mettre en place. Les guerres de succession, ainsi que la recherche d'alliance, politique proche de celle des souverains hellènes, tout comme pour eux conduisent les Hasmonéens à leur propre perte. [...]
[...] Alexandre Jannée est l'exemple du roi qui ne s'est pas appuyé sur le peuple mais sur son élite. De cette manière, l'idéologie de la révolte des Maccabées s'est perdue à travers les générations, puisque faisant la guerre contre l'hellénisme en Judée, leurs successeurs ont au contraire créé un Etat hellénistique. La mort d'Alexandre Jannée marque la fin de l'apogée de la monarchie, ensuite le trône est convoité par ses deux fils qui s'affrontent et demandent l'aide de Pompée, qui s'empare de Jérusalem en -63 et pénètre dans le temple. [...]
[...] Ce qui ne signifiait pas qu'il désirait abandonner la religion juive, mais plutôt tenter de combiner les deux. Hors, les deux paraissent difficilement combinables surtout aux yeux des Juifs pieux. Par exemple, ils ne tolèrent pas l'exercice de sport et la nudité, auquel certains juifs auraient, pour soustraire à cette pratique, abandonné le rite de la circoncision pour leur enfants. Ils auraient également introduit des éléments de nourriture interdits. Ces divisions intestines au peuple juif et au judaïsme ont implosé lorsqu'Antiochos IV en -168 publie un édit interdisant le respect de la Loi et menaçant de mort ceux qui la pratiqueraient, dans l'espoir de faire taire l'agitation en Judée et de pouvoir mener ses guerres en Egypte et en Iran en laissant son royaume totalement discipliné. [...]
[...] Comme l'indique son nom, il mène de nombreuses guerres, s'empare d'une partie de la Transjordanie en -128, en -125 de l'Idumée et s'attaque à la Samarie dont il détruit leur temple du mont Garizim, aggravant les relations entre Juifs et Samaritains. Il force la population à se judaïser. Son gouvernement va se rapprocher clairement d'une gouvernance hellénistique. Premièrement même si sous Simon l'emploi de mercenaires était déjà de rigueur, il semblerait que Jean Hyrcan est été le premier à engager des mercenaires étrangers à son compte. Ces mercenaires étaient aussi utilisés pour résoudre des conflits internes à la Judée, non pas seulement pour ses conquêtes. Les conquêtes aussi sont un point de reproche. [...]
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