Monachisme, société, IXe - Xe siècles, Benoit d'Aniane, réforme de Cluny, réformes lotharingiennes, pouvoir seigneurial, société chrétienne, moines
Le monachisme a une place très importante dans la société médiévale. Les institutions monastiques sont étroitement liées aux autres institutions de l'église. La règle normale est que les moines comme tous les chrétiens sont sous la responsabilité de l'évêque de leur diocèse. Mais également relation avec les laïcs parmi lesquels les rois, le prince a une relation particulière.
La question donc, c'est définir ce rapport, vivre cette contradiction, expliquer éventuellement cette contradiction. Et donc, la question de la coupure entre monachismes et le reste de la société s'impose. Elle est incomplète, n'est pas absolue. Mais comment est-elle définie ?
L'autre grande idée qui traverse la question des moines dans le monde carolingien et postcarolingien, c'est la question de règle. Et nous allons voir la réduction, l'uniformisation c'est-à-dire la généralisation du modèle bénédictin à partir de la réforme de 816-817. Le monachisme continental devient rapidement entièrement bénédictin. Les différents courants réformateurs vont être toujours des courants au sein du courant bénédictin, tous respectent et s'inspirent de la règle de Saint Benoit. L'idée c'est de respecter la règle de Saint Benoit, de l'observer de la façon la plus exacte, la plus précise possible
[...] Le monachisme continental devient rapidement entièrement bénédictin. Les différents courants réformateurs vont être toujours des courants au sein du courant bénédictin, tous respectent et s'inspirent de la règle de Saint Benoit. L'idée c'est de respecter la règle de Saint Benoit, de l'observer de la façon la plus exacte, la plus précise possible. I. Les courants réformateurs Outre cette volonté d'appliquer de plus en plus précisément, de manière plus exacte la règle de saint benoit, leur autre grande direction est de réaffirmé l'indépendance du monachisme vis-à-vis des autres institutions. [...]
[...] Le 1er vœu de cette règle est l'obéissance à l'abbé, mais après les moines connaissent tres bien le contexte de la réforme de Benoit et dénonce leur abbé comme ne respectant pas le projet réformateur comme l'empereur est entrain de l'imposer. B. La reforme de Cluny 1. La fondation Le courant clunisien qui est un héritier direct du courant de benoit d'Aniane. La charte de fondation de Cluny est bien connue, elle est datée du 11 septembre probablement de 910, hésitation entre 909. Cluny est une fondation privé de Guillaume le Pieux, qui est comte de Mâcon et duc d'Aquitaine. Hors, il est intéressant de remarquer que Guillaume Le Pieux est familièrement lié à Guillaume de Gélon. [...]
[...] C'est-à-dire il prévoit que sa fondation échappera complètement à l'autorité de l'évêque, du roi de lui et de sa famille, de tout autre monastère. Et donc, pour se faire, il fait sa donation à Rome, à Saint pierre et Saint Paul, à l'église de Rome. Il affirme dans la charte de fondation qu'il faudra absolument respecter le principe de libre élection de l'abbé, strictement bénédictin. Il fait venir comme 1er abbé Bernon de 910 à 926, et Bernon a été formé dans la tradition de la réforme Benoit d'Aniane. Et en particulier, il a déjà réformé sous son autorité plusieurs abbayes. [...]
[...] Donc, quels sont-ils ? L'immunité est quelque chose qui existe depuis l'époque mérovingienne, elle est relativement rare mais plus répandue à l'époque carolingienne. C'est un privilège qui est accordé par le roi. Le roi soustrait une institution ecclésiastique, toutes ses propriétés et tout son personnel, ont l'action des agents normaux du roi. Qui est donc en 1er lieu, comtes qui exercent l'autorité du roi à l'échelle local. Les comtes ne peuvent donc plus pénétrer ou envoyé leur agents sur les terres de l'institution dite immuniste Ce n'est pas un abandon de souveraineté puisque le faite que des agents normaux de la puissance publique ne puissent pas exercer leur mission, l'institution immuniste dépend directement de la responsabilité royale. [...]
[...] Les cassiniens disent qu'ils sont la tradition continue parfaite de Saint Benoit. Alors, en particulier imitations des pratiques cassiniennes avec l'office très régulier plusieurs fois par jour, le travail manuel mais en revanche réduction de l'étude, la tradition de benoit d'Aniane est une tradition moins intellectuelle que ce que l'on observe dans d'autres monastères carolingiens à l'époque. Benoit et les Empereurs : Surtout, Benoit va jouer un rôle de réformateurs, puisque à partir de 781 Louis Le Pieux est roi d'Aquitaine. [...]
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