Monde médiéval, culture d'empire, carolingien, empereur Charlemagne, Louis le Pieux, Europe occidentale, Vikings, Sarrasins, Hongrois, mer du Nord, mer Méditerranée, bassin carpathique, Danemark, Norvège, port de Dorestad, monde anglo-saxon, Odin, Thor, traité de Verdun, émirat aghlabide, principauté de Moravie, guerres franco-bulgares
Avant tout, il est à noter qu'à partir de la fin du VIIIe, l'empire carolingien est confronté à l'arrivée de plusieurs populations. De facto, ceci provoque une inversion certaine de la dynamique et de la progression carolingienne.
Pour rappel, l'empire carolingien s'est constitué par une dynamique d'expansion menant les francs, sous la houlette des rois carolingiens, à faire la conquête d'une grande partie de l'Europe occidentale. D'une part, au nord de l'Europe, ils se sont rendus jusqu'aux confins de la Scandinavie. D'autre part, à l'est de l'Europe, ils sont allés jusqu'à la limite du monde slave matérialisé par le fleuve de l'Elbe. Toutefois, en réalité, les francs et les Carolingiens ne sont pas allés très loin dans la région des Slaves d'Europe centrale, autrement dit, ils ne sont pas allés trop au-delà de l'Elbe. En vérité, il n'y a pas de frontière complètement étanche, le limes n'est pas réellement défini, de facto, les populations y sont mélangées. Cependant, pour revenir à cette dynamique expansionniste, celle-ci s'est enraillée dès le début du IXe, c'est-à-dire vers la fin du règne de l'empereur Charlemagne (768-800-814), mais surtout à partir des années 820, à savoir sous Louis le Pieux (814-814-840).
[...] De fait, ils sont capables de diffuser une partie des éléments de leur propre culture chrétienne dans la société scandinave. L'influence du christianisme en Scandinavie Si la Scandinavie est restée à l'abri de la conquête franque, elle a tout de même été considérée par les francs comme une véritable zone de mission visant à être christianisée par la volonté d'expansion de la foi chrétienne. Ici, en quelque sorte, il est possible de parler de "soft power" dans la mesure où l'idée était d'étendre la puissance culturelle chrétienne. [...]
[...] Cette dernière se matérialise notamment par leur capacité à commander et à procurer des richesses entre leurs guerriers afin justement d'augmenter le nombre de leurs fidèles, à savoir leurs soldats. Ici, le but est de distribuer le butin tout en le faisant circuler. Pour revenir précisément aux carolingiens, sous la puissance de l'empereur Charlemagne, celle-ci permettait de distribuer le butin en argent (ex : argent, or) ou/et en nature (ex : terres) à leurs troupes afin de consolider les liens de fidélité. [...]
[...] (possible que derrière, il n'y ait aucune signification, cette hypothèse est permise car, au Danemark il a été retrouvé dans de nombreuses tombes de femmes dans lesquelles se trouvaient un très grand nombre de fibules portant des signes de chrétiens. objet importé ou fabriqué sur place ? (hypothèse la plus probable. En effet, aujourd'hui, grâce à l'archéologie et aux analyses chimiques de ces objets, une partie d'entre eux a certainement été fabriquée sur place. Ici, à partir de modèles chrétiens, de nombreux objets auraient été reproduits. [...]
[...] Ainsi, dès le début du IXe, du côté de l'empire carolingien, ces pirates attaquent et ravagent la ville de Nice puis, ils entreprennent et réussissent le siège de Marseille (834). Par ailleurs, du côté de l'empire byzantin, ces pirates s'emparent de la Sicile puis, ils s'implantent en Italie du sud (840). Néanmoins, cette implantation est éphémère, de fait, les sarrasins doivent se contenter de de la plus grande île de la Méditerranée. En vérité, ici, les sarrasins agissent comme les vikings dans le sens où ce sont des bandes de pirates dont les actions ne sont pas coordonnées. Autrement dit, il n'y a pas de plan préétabli. [...]
[...] Autrement dit, Dieu aurait envoyé les vikings, incarnant donc le "fléau de Dieu", pour punir les chrétiens de ce qu'ils ont fait de mal. Ici, les chrétiens auraient été châtier pour s'être entretués durant la guerre civile entre les fils de Louis le Pieux (830-843) mais également, par la suite, pour avoir partagé l'empire contre la volonté de Dieu dans le cadre du traité de Verdun (843). En vérité, ici, il n'est pas étonnant que dans ce déchaînement de violence, les ecclésiastiques aient vu un mécontentement de la part de Dieu qui avait chargé les chrétiens de diffuser autour d'eux la religion chrétienne tout en conservant l'unité fondamentale de l'empire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture