Empire romain, royaume des Francs, capital symbolique, trésor royal, cité chrétienne, christianisation, code de lois d'Aethelberht, chute de Rome, sac de Rome, royaume barbare, crise de l'Empire romain, crise politique, crise démographique, crise économique, aristocratie
En 476 a lieu la déposition de Romulus Augustule par le patrice Odoacre (433-493, général barbare). Malgré le fait que ce dernier ne soit pas romain, il fait amplement partie de l'Empire romain du fait qu'il est le chef de l'armée centrale de l'empereur.
En réalité, les barbares sont, déjà depuis un moment, au service de l'empire, notamment dans l'armée. Cette année-là, Odoacre comprend que le roi n'a presque aucun pouvoir, il envoie alors les insignes impériaux à Constantinople, au sein de l'Empire byzantin, qui ici, devient le seul Empire romain, l'empire d'Orient.
La crise de l'Empire romain remonte au IIIe. Ce monde est entré dans une crise politique (guerre civile), démographique (vague d'épidémies) et économique. À partir de ce siècle, la partie occidentale de l'empire est très fragilisée.
En réalité, le monde romain est limité par le limes, c'est-à-dire une ligne de fortification marquant la frontière de l'empire. Composée de palissades, celle-ci se localise de l'embouchure du Danube à celle du Rhin. Cette zone est particulièrement importante puisqu'elle est habitée par des populations, appelées les barbares. Ces derniers se sont progressivement infiltrés, dans le limes, notamment avec l'accord des autorités romaines.
[...] Ainsi, au début du VIe, lorsque Clovis Ier est à la tête du royaume des Francs, la partie occidentale de l'empire romain d'Occident, quant à elle, est composée de nombreux royaumes barbares comme les Ostrogoths, les Wisigoths, les Burgondes, les Francs, les Vandales ou encore les Anglo-saxons (depuis 407). Ici, une sorte de mosaïque de peuples est apparue dans l'empire romain d'Occident. Qui sont les barbares ? *barbares : tous ceux qui ne sont ni grecs, ni romains et vivent hors de l'empire Durant l'Antiquité, les Grecs appelaient "barbares", ceux qui ne parlaient pas leur langue. Les romains ont donc appliqué cette même théorie. Aujourd'hui, le mot barbare a une connotation péjorative. [...]
[...] Cela est un processus de romanisation (faire comme les romains). - D'un côté, les Francs codifient les codes de lois en latin. A titre d'exemple, la loi salique a été rédigée en latin entre le début du IVe et le VIe (cf. Clovis Ier). Celle-ci stipule que la succession au trône de France ne se fait que par ordre de primogéniture mâle. Ainsi, les femmes de la maison de France ne peuvent ni prétendre au trône ni transmettre la couronne à leur fils aîné. [...]
[...] Les diocèses et les provinces se sont calqués sur l'administration romaine. Ainsi, ces rois barbares, païens ou aériens, doivent négocier avec ces évêques catholiques. Moralité de l'histoire, la plupart du temps, les rois négocient avec les évêques catholiques, c'est-à-dire les représentants de l'aristocratie romaine. De fait, cela est une des raisons pour lesquelles les rois païens et aériens se convertissent, progressivement, au catholicisme. En effet, au milieu du VIe, un processus de disparition progressif de l'arianisme a lieu. A titre d'exemple, en 607, le dernier roi, celui des Lombards, se convertit au catholicisme. [...]
[...] *latin : langue indo-européenne dans tout l'Empire romain, et utilisée comme langue savante et religieuse Les barbares, quant à eux, considèrent le latin et la culture antique comme des éléments de prestige. En réalité, les institutions monastiques sont essentielles quant à l'enseignement de cette langue. Celles-ci sont les conservatrices de la culture antique (ex : copie de manuscrits). Aujourd'hui, sans les anciens monastères du Moyen Age, nous ne connaîtrons aucun texte de cette culture antique. Cette culture est latine, antique mais surtout chrétienne. [...]
[...] En vérité, ces rapports entre maires des palais, rois et royaumes composent toute l'histoire du VIIe. Pendant la seconde moitié du VIIe, à l'intérieur des sous-royaumes, ont eu lieu de violentes luttes aristocratiques A partir de la seconde moitié du VIIe, a lieu une lutte pour contrôler la mairie du palais d'Austrasie. Les Pippinides (dynastie de la noblesse franque d'Austrasie), descendant de Pépin Ier de Landen (580-640 ancien maire du palais d'Austrasie et descendant de Pépin le Bref), faisant partie de ces groupes aristocratiques très puissants, gagnent la bataille et créent une sorte de dynastie de maires de palais. [...]
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